Dans un tournant alarmant pour l'économie mondiale, la Bourse de New York a connu une chute vertigineuse de près de 6% lors de sa clôture, marquant sa pire séance depuis la crise du Covid-19 en 2020. Le Dow Jones a enregistré une perte de 5,50%, tandis que l'indice Nasdaq a sombré de 5,82% et le S&P 500 a chuté de 5,97%.

Cette débâcle des marchés est attribuée à la récente décision des États-Unis d'imposer de nouveaux droits de douane sur les produits importés, exacerbant les craintes des investisseurs quant à l'état de l'économie américaine, déjà affaiblie par les tensions commerciales croissantes.

Donald Trump, dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, a rassuré les investisseurs en affirmant qu’il n’avait aucune intention de changer sa politique commerciale. Il a ajouté avec emphase : "C'est le bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais !"

Cependant, alors que la Californie, la cinquième économie mondiale, cherche à être exemptée de ces ripostes douanières, son gouverneur, Gavin Newsom, a exprimé que ces nouvelles politiques n'étaient pas représentatives de l’ensemble des Américains et a proposé de nouer des relations commerciales plus stratégiques.

En parallèle, la secrétaire générale de l'ONU pour le commerce et le développement, Rebeca Grynspan, a mis en garde contre les conséquences dévastatrices de ces mesures, déclarant qu'elles allaient frapper les plus vulnérables et les pauvres les plus durement. Elle a plaidé pour une approche axée sur la coopération, plutôt que sur l'escalade des tensions.

En réponse à cette levée de boucliers douaniers, Pékin a annoncé son intention d'imposer des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains à partir du 10 avril, intensifiant ainsi une guerre commerciale qui s'annonce catastrophique pour les deux grandes économies mondiales.

François Bayrou, ministre de l'Économie, a qualifié ces développements de "catastrophe", notant que la production française exportée vers les États-Unis subissait immédiatement les conséquences de cette décision.

La situation est particulièrement préoccupante pour l'industrie automobile, avec des sites de production au Canada et au Mexique qui ont déjà commencé à geler leurs opérations, reflétant l'impact immédiat des nouvelles taxes.

Alors que les marchés financiers d'Amérique centrale et du Sud suivent également cette descente, les observateurs craignent que cette série de mesures ne mène à une récession économique mondiale. Restez à l'affût pour des mises à jour continues sur cette crise commerciale sans précédent.