Alors que les pays du monde entier se préparent à la COP29 qui se déroulera la semaine prochaine à Bakou, en Azerbaïdjan, la Chine a adopté, le 8 novembre dernier, une loi cruciale sur l'énergie visant à "promouvoir la neutralité carbone". Cette annonce a été rapportée par les médias d'État, notamment l'agence Xinhua, qui a précisé que la législation couvre des aspects essentiels tels que la planification, le développement et l'utilisation de l'énergie, bien que les détails spécifiques restent encore flous.

Il est intéressant de noter que la Chine est actuellement le plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre, un phénomène que les scientifiques accusent d'être un facteur majeur du réchauffement climatique. Cependant, le pays se positionne également comme un leader incontesté dans le domaine des énergies renouvelables, ayant construit près de deux fois plus de capacité éolienne et solaire que l'ensemble des autres pays réunis.

En parallèle, une prévision alarmante pour 2024 indique un réchauffement de la planète dépassant les 1,5°C si des mesures immédiates ne sont pas prises. La communauté internationale attend donc des initiatives audacieuses de la part de la Chine. Dans cette optique, le pays s'est engagé à atteindre un pic d'émissions de dioxyde de carbone d'ici la fin de cette décennie et à parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060.

Cette nouvelle législation survient à un moment crucial où le monde doit unir ses efforts pour lutter contre le changement climatique. Les experts estiment que dans les années à venir, la coopération internationale sera plus essentielle que jamais pour garantir un avenir durable pour la planète. Quels rôles la Chine et d'autres géants économiques joueront-ils dans cette quête pour un environnement plus sain ? Alors que la COP29 approche, les yeux seront rivés sur les décisions qui émergeront de ce sommet déterminant.