Une nouvelle recherche menée par des scientifiques de l'École de gérontologie Leonard Davis de l'Université de Californie du Sud (USC) révèle que des températures élevées pourraient accélérer le vieillissement au niveau moléculaire, aggravant ainsi les risques de maladies liées à l'âge. Cette étude a été dirigée par le Dr Eunyoung Choi, qui est associée postdoctorale à USC. Après avoir obtenu un doctorat en gérontologie en 2022, elle a approfondi ses recherches à l'École de santé publique mondiale de l'Université de New York.

Les découvertes du Dr Choi soulignent l'importance d'examiner l'effet des facteurs environnementaux, comme la chaleur, sur les disparités en matière de santé cognitive, notamment chez les personnes âgées. Avec l'augmentation des vagues de chaleur dues aux changements climatiques, comment cela influence-t-il notre santé au quotidien ? En intégrant des approches biopsychosociales, les chercheuses cherchent à éclairer le lien entre le stress thermique et l'apparition de maladies neurodégénératives, telles que la maladie d'Alzheimer et les démences apparentées.

Des études antérieures ont déjà suggéré que des températures extrêmes peuvent nuire à la santé physique et mentale, mais cette recherche met en lumière un angle souvent négligé : la réponse biologique au stress thermique au niveau cellulaire. Ces résultats pourraient avoir des implications importantes pour les politiques de santé publique, notamment pour protéger les populations vulnérables lors des canicules.

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