Affaires

La Bourse de Paris : Un léger optimisme à l'approche des fêtes

2024-12-23

Auteur: Michel

La Bourse de Paris affiche une stabilité relative ce lundi, adoptant des signes de reprise timides suite à des informations positives sur l'inflation aux États-Unis, après la déception provoquée par la Réserve fédérale (Fed).

L'indice CAC 40 évoluait à peine en baisse de 0,04 % à 10H20 GMT, ayant ouvert sur une légère baisse. Vendredi dernier, l'indice avait clôturé avec une baisse de 0,27 %, se chiffrant à 7.274,48 points. Au total, le CAC 40 a enregistré une chute de 1,82 % au cours de la semaine écoulée.

À l'aube de cette semaine de Noël, perturbée par les fermetures des marchés boursiers, les experts s'attendent à ce que "les investisseurs continuent d'agir avec prudence et sélectivité", comme le souligne l'analyste indépendant Andreas Lipkow. John Plassard, spécialiste de l'investissement pour Mirabaud, note que "les volumes de transactions devraient rester faibles à la veille de Noël".

Le climat a été morose au sein de la Bourse parisienne, à l'instar des principaux indices européens, suite aux annonces de la Fed concernant un ralentissement de son processus de baisse des taux d'intérêt, avec une prévision de deux réductions en 2025 au lieu de quatre initialement envisagées.

Cependant, un souffle de soulagement a émergé vendredi grâce à la publication de l'indice PCE, l'indicateur d'inflation préféré de la Fed, qui dévoilait une inflation inférieure aux attentes. Ce contexte a permis en partie d'améliorer la confiance des investisseurs.

À 9H15 GMT, le rendement des obligations à dix ans en France s'établissait à 3,13 %, en légère hausse par rapport à 3,08 % observé vendredi.

Concernant les valeurs individuelles, Airbus a connu une légère baisse de 0,21 % à 09H15 GMT suite à des rapports selon lesquels Malaysia Airlines a cloué au sol son nouvel Airbus A330neo pour des raisons techniques, quelques jours après son vol inaugural.

Dans le secteur automobile, les discussions entre Honda et Nissan continuent d'attirer l’attention, les deux géants japonais ayant annoncé l'ouverture de négociations en vue d'une fusion potentielle. Si cette entente venait à se concrétiser, elle pourrait faire émerger le troisième constructeur automobile mondial. Le groupe Renault, qui détient une part significative de Nissan, a vu son action reculer de 0,75 %.

Enfin, la sortie de Vivendi du CAC 40, consécutive à la cession de la majorité de ses actifs, est désormais effective. Ce désengagement marque une nouvelle étape pour le groupe, avec des conséquences potentielles sur le paysage boursier français.