C'est officiel, un nouvel épisode se termine pour les Diables Rouges. L'Union belge de football a confirmé ce vendredi 17 janvier la séparation avec son sélectionneur, Domenico Tedesco, après une période tumultueuse à la tête de l'équipe nationale. Nommé en février 2023, Tedesco a dirigé 24 matchs, avec un bilan mitigé de 12 victoires, 6 nuls et 6 défaites, soit une moyenne de 1,75 point par match.

Tedesco a été appelé à remplacer Roberto Martínez dans un contexte chargé d'attentes, suite aux succès antérieurs. Son mandat a débuté de manière prometteuse, avec une série de 14 matchs sans défaite, consolidant la réputation de la Belgique dans les matchs amicaux. Cependant, cette belle lancée a été mise à mal lors de l'Euro 2024, où l'équipe a subi une défaite initiale contre la Slovaquie (0-1) suivie d'un match soporifique contre l'Ukraine (0-0), ce qui a terni son image auprès des supporters. Des choix tactiques controversés, tels que la titularisation de Yannick Carrasco en tant que défenseur gauche et l'association Lukaku-Openda, malheureuse dans ses résultats, ont été critiqués.

La chute culminante fut l'élimination face à la France, une issue qui a ravivé les critiques contre l'ancien entraîneur du RB Leipzig. Tedesco a ensuite été confronté à une spirale négative de cinq matchs sans victoire. La Belgique se dirige désormais vers des barrages cruciaux pour le maintien en Ligue A des nations, où elle affrontera à nouveau l'Ukraine les 20 et 23 mars prochains.

Le nom de son successeur reste un mystère, mais selon Het Laatste Nieuws, Vincent Mannaert, le directeur sportif, aurait déjà dressé une liste restreinte de candidats, incluant des figures comme Thierry Henry et Rudi Garcia. Toutefois, Henry a affirmé qu’il n’avait pas été contacté, ajoutant une couche d'incertitude à la recherche d'un nouveau coach.

Ce changement est une étape clé pour l’avenir des Diables Rouges, qui doivent désormais rebâtir la confiance et la cohésion au sein de l’équipe, alors que les jeunes talents émergent sur la scène internationale. Les prochains mois s'annoncent cruciaux pour la formation belge, qui rêve toujours de retrouver son lustre d'antan.