Les pertes de la Banque de France sont alarmantes et soulèvent de nombreuses questions sur la santé économique du pays.

Il est crucial de comprendre comment fonctionne le système monétaire européen. La Banque centrale européenne (BCE) est composée des banques centrales nationales, notamment via le Système européen de banques centrales (SEBC). Chaque banque achète des obligations de son État, garantissant une comptabilité précise de leurs dettes et obligations.

Cela dit, un problème majeur est survenu : pour faire face à la crise économique, la BCE a massivement acheté des obligations d'États et d'entreprises à faible taux d'intérêt autour de 0,7% tout en rémunérant les dépôts des banques à un taux variable qui a atteint jusqu'à 4%. Cet écart entre les taux a engendré une perte considérable pour la Banque de France.

En 2024, la Banque de France a affiché une perte opérationnelle de 17,9 milliards d'euros. Heureusement, certaines réserves constituées précédemment ont permis de compenser partiellement ces pertes, permettant à la banque de ne subir qu'un déficit net de 7,7 milliards d'euros. Cependant, ce déficit privent l'État de revenus essentiels provenant des impôts et des dividendes.

La situation est d'autant plus préoccupante lorsque l'on considère que la Banque de France avait déjà subi une perte de 12,4 milliards d'euros en 2023, qu'elle avait pu compenser entièrement. Les pertes actuelles semblent en augmentation, bien que la Banque de France prévoit une réduction de celles-ci d'ici 2025.

Mais est-ce suffisant ? Si la situation continue à se détériorer, une intervention de la BCE et de la Banque de France pourrait devenir inévitable. À ce rythme, l'État pourrait avoir du mal à maintenir ses finances dans les dix prochaines années sans opérer d'importantes réductions de dépenses.

Préparez-vous à des changements radicaux dans la gestion économique ! Les incertitudes qui planent sur l'économie française et européenne nécessitent une attention particulière de la part des citoyens et des décideurs.

Restez informés et vigilants, car l'avenir économique pourrait être plus incertain que jamais.