Lors de la quatrième étape de la course Paris-Nice, Jonas Vingegaard a exprimé son mécontentement face aux conditions difficiles auxquelles les coureurs ont dû faire face. Après une pause de plus de 40 minutes due à une averse de grêle, le champion danois a partagé ses réflexions.

« Mes sentiments sont mitigés. En réalité, je ne suis pas très heureux. Il faisait extrêmement froid, sans doute l'une des journées les plus froides que j'ai connues. À mon avis, nous n'aurions pas dû courir dans de telles conditions », a-t-il déclaré. Les coureurs étaient notoires pour leurs frissons, et même après la reprise de la course, beaucoup ont senti que leurs mains et leurs visages étaient engourdis.

Vingegaard a évoqué la tension qui régnait lors de la reprise. « À ce moment-là, certaines équipes ont essayé de tirer profit de notre état gelé pour lâcher des adversaires, donc nous avons repris avec un rythme effréné. Cela a fonctionné pour certains, mais moi, j'avais froid et j'ai dû donner tout ce que j'avais », a-t-il ajouté. Malgré les difficultés initiales, Vingegaard a déclaré qu'il se sentait mieux au fil de la course, jusqu'à la dernière ascension.

Lorsqu'on lui a demandé si d'autres coureurs avaient voulu abandonner, il a avoué qu'il y avait des discussions à ce sujet. « Nous en parlions entre nous, mais je ne sais pas précisément ce qui s'est passé en coulisses. Nos représentants ont tenté d'arrêter la course, mais finalement, nous avons dû continuer », a-t-il expliqué.

Bien qu'il ait pris le Maillot Jaune, Vingegaard n’a pas réussi à gagner l'étape. « J'étais si proche de la victoire, battu dans les derniers mètres, c'est très décevant. J'espérais vraiment gagner cette étape. Obtenir le Maillot Jaune est bien, mais avec ces conditions, je ne peux pas dire que je sois vraiment heureux », a-t-il conclu.

Ce défi met en lumière non seulement le niveau de compétitivité dans le cyclisme, mais aussi les enjeux de sécurité auxquels doivent faire face les coureurs. Alors que les événements sportifs continuent de se heurter à des conditions climatiques extrêmes, la question se pose : jusqu'où sont prêts à aller les athlètes pour la victoire ? Les organisateurs devront prendre ces éléments en considération pour garantir la sécurité des participants à l'avenir.