C'est une annonce qui a résonné comme une victoire pour de nombreux supporters du FC Barcelone. Mercredi soir, le Conseil Supérieur du Sport d'Espagne a accordé au Barça le droit d'inscrire provisoirement Dani Olmo et Pau Victor en Liga. Une décision qui soulage non seulement les joueurs, inquiets de perdre une partie de la saison, mais qui vient aussi à la rescousse de Joan Laporta, dont la popularité a pris un coup sévère ces dernières semaines.

Cependant, l'ambiance était tout sauf festive lors de la demi-finale de la Supercoupe d'Espagne face à l'Athletic Bilbao. À une heure du coup d'envoi, Laporta a été filmé en train de faire des gestes controversés, notamment un bras d'honneur, provoquant une onde de choc dans les médias. Selon des témoins, le président aurait également exprimé son mécontentement avec fracas dans les coulisses du stade King Abdullah, où il aurait littéralement déchaîné sa colère sur des meubles, visiblement en proie à ses émotions.

Cette attitude a été dénoncée par divers journalistes et présentateurs de télévision. Manu Carreño, animateur de l’émission El Larguero sur Cadena SER, n'a pas mâché ses mots : « J'ai sincèrement honte qu'il y ait des dirigeants de ce type dans le football espagnol et surtout qu'ils représentent une institution aussi historique que le FC Barcelone. » D'autres, comme Carlos Herrera de Cadena COPE, ont ajouté : « Si j'étais supporter du Barça, j'aurais honte. » Les critiques fusent, pointant du doigt le rôle de Laporta dans la situation tumultueuse actuelle, notamment son incapacité à gérer la situation avec Olmo et Victor, qu'il a lui-même aggravée.

Cette tempête médiatique arrive à un moment délicat pour le FC Barcelone, dont les performances sur le terrain sont tout aussi scrutées. Alors que le club peine à retrouver son statut d'élite tant convoité, Laporta doit faire face à des accusations sur son leadership et sa capacité à mener le Barça vers un avenir radieux. Les supporters du club catalan se demandent si ce chaos ne serait pas le reflet d'une gestion complexe et parfois chaotique.

Avec cette pression croissante, la question se pose : Joan Laporta parviendra-t-il à redresser le navire culé ou assistons-nous aux derniers soubresauts d'une époque qui pourrait bien laisser place à une nouvelle direction ? À suivre !