JO Paris 2024 : Crise à la Monnaie de Paris avec plus de 100 médailles détériorées !
2025-01-13
Auteur: Emma
Alors que les spectateurs se remettent à peine de l'excitation des Jeux Olympiques de Paris 2024, une polémique inattendue refait surface. Plus de 100 médailles ont été signalées comme se détériorant rapidement, provoquant un grand embarras pour la Monnaie de Paris, l'institution responsable de leur fabrication. Des athlètes tels que Nyjah Huston, médaillé de bronze en skateboard street, ont exprimé leur déception : sa médaille avait l'air « revenue tout juste de la guerre ». Quelle ironie lorsque ces artistes du sport vivent un moment d'exception et reçoivent une récompense qui semble déjà avoir perdu tout son éclat.
La polémique a pris de l'ampleur avec des révélations aidées par les réseaux sociaux. Fin décembre, les nageurs français Clément Secchi et Yohann Ndoye Brouard ont partagé des images de leurs médailles en lambeaux. Clément a publié une photo de sa médaille écaillée sur Instagram, la qualifiant de « peau de crocodile », tandis que Yohann a riposté avec une photo de la sienne, ajoutant le commentaire sarcastique « Paris 1924 ». Ces publications ont suscité une avalanche de réactions, mettant à mal la réputation de l'organisation.
Le Comité d’organisation des Jeux, conscient de la situation, a promis de remplacer systématiquement toutes les médailles défectueuses. Cependant, la prise de conscience et la recherche d’une solution durable pour améliorer la qualité de ces précieuses breloques semblent encore chaotiques.
La Monnaie de Paris, autrefois respectée, traverse une tempête. Le quotidien La Lettre nous informe que Marc Schwartz, le PDG de l'institution, a été contraint de mettre à pied trois membres clés de l'équipe de production, dont le directeur industriel et le responsable de la qualité. Cela démontre l'ampleur de la crise, avec des changements de direction inattendus au sein de l'organisation.
D'après les experts, la racine du problème réside dans un vernis défectueux, qui aurait été signalé depuis plus de quinze mois, bien avant le début des Jeux. Une révision de la directive européenne Reach, concernant l'enregistrement et l'autorisation des produits chimiques, a perturbé les pratiques habituelles. En effet, l'utilisation du trioxyde de chrome, essentiel pour le vernis des médailles, a été interdite, laissant la Monnaie de Paris dans une impasse pour trouver un substitut adéquat.
Cette affaire aurait pu être évitée avec une meilleure anticipation des changements réglementaires. Alors que les athlètes s'apprêtaient à montrer fièrement leurs médailles, la Monnaie de Paris doit maintenant gérer une crise de confiance, incitant de nombreux sportifs à se demander si leur adversité en valait vraiment la chandelle. Les JO de Paris 2024 sont déjà marqués par ce scandale inattendu, et il reste à voir si la Monnaie de Paris sera capable de restaurer sa réputation à temps.