JO Paris 2024 : 39 % des athlètes soumis à des tests antidopage avec des résultats inquiétants
2024-09-19
Auteur: Sophie
Lors des Jeux Olympiques de Paris, près de 39 % des athlètes ont été contrôlés, révélant cinq cas de dopage positifs jusqu'à présent, comme l'a annoncé l’International Testing Agency (ITA) le 19 septembre.
Un total impressionnant de 6 130 échantillons, incluant urine, sang et sang sec, ont été prélevés lors de 4 770 contrôles sur 4 150 compétiteurs. Tout cela représente "la plus grande proportion de sportifs jamais testés" lors d'un événement de cette envergure. Les contrôles ont été effectués entre l’ouverture du village olympique à la mi-juillet et la cérémonie de clôture le 11 août.
La majorité des athlètes testés, soit environ 90 %, avaient déjà été soumis à des contrôles avant ou pendant les Jeux. L’ITA a mis en place des contrôles ciblés, dont près des deux tiers ont eu lieu pendant la compétition, tandis que le reste a été réalisé en dehors des sessions de jeu. Parmi les nations les plus surveillées figurent les États-Unis, la France, la Chine, l'Australie et le Royaume-Uni.
Avant le début des Jeux, l’ITA avait également lancé un programme de tests, reconnaissant que cette période est souvent à haut risque pour les violations des règles antidopage. Environ 90 % des 10 000 athlètes présents à Paris ont donc été contrôlés au moins une fois. Au total, une quarantaine de violations des règles antidopage ont été constatées pendant ce laps de temps.
À titre de comparaison, lors des JO de Tokyo en 2021, seulement six cas de dopage avaient été identifiés. Avec une surveillance accrue et ces révélations troublantes, les JO de Paris semblent s’engager sur un chemin sans précédent pour lutter contre le dopage et garantir l’intégrité des compétitions sportives.