
« J’étais leur trophée » : Les otages israéliens du Hamas racontent leur calvaire
2025-03-21
Auteur: Michel
« Mon nom est Eli Sharabi. J’ai 53 ans. Je reviens de l’enfer. » Ces mots poignants ont été prononcés par Eli Sharabi, qui s'est adressé au Conseil de sécurité des Nations unies après avoir passé 491 jours dans les tunnels du Hamas. Près de six semaines après sa libération, il est apparu visiblement affaibli, flottant dans son costume, avec des traits creusés et des mains décharnées. À sa sortie de la bande de Gaza, le 8 février, il pesait seulement 44 kg, précisant qu'il avait perdu 30 kg pendant sa captivité. Cette transformation physique a suscité une vague d’émotion en Israël, notamment parmi les familles des autres otages toujours retenus par le Hamas.
Eli n'est pas seul dans cette épreuve. À ses côtés, Ohad Ben Ami et Or Levy, les deux hommes libérés avec lui, partagent également des histoires de souffrances inimaginables vécues dans l'horreur de la captivité. Leurs récits témoignent des brutalités subies, des mauvais traitements infligés et des conditions de vie déplorables.
La libération d'Eli Sharabi s'est déroulée dans le cadre d'un deuxième cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, au cours duquel le mouvement islamiste a remis 33 personnes à Israël en échange de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens. Malgré ces échanges, le pantheon de la douleur demeure, car sur les 250 otages enlevés lors de l'attaque terroriste du 7 octobre, 59 sont toujours en captivité.
L'armée israélienne intensifie actuellement ses efforts pour retrouver ces otages, maintenant l’espoir encore vivant dans les cœurs des familles touchées par cette tragédie. Le sort des autres otages reste incertain, alimentant les craintes et les angoisses au sein de la société israélienne. Les histoires de ceux qui ont été libérés sont un appel urgent à la communauté internationale pour qu'elle intervienne afin de ramener les autres à la maison, mettant en lumière les conséquences horribles de ces conflits.
Chaque témoignage, chaque récit de vie est une pièce du puzzle complexe d’un conflit qui perdure, et qui laisse des cicatrices indélébiles dans la mémoire collective.