Les récentes critiques acerbes de Cyril Hanouna envers Laury Thilleman, ancienne Miss France 2011, ont suscité l'indignation. Le mardi 25 mars 2025, le site d'investigation "Mediapart" a diffusé un nouvel extrait des coulisses de l'émission "Touche pas à mon poste", peu avant son arrêt définitif. Dans le cadre de l'émission d'actualité "À l’air libre", une séquence a mis en lumière la promotion de la violence et de l'humiliation, tant à l'antenne qu'en coulisses.

Cyril Hanouna n'a pas hésité à critiquer Laury Thilleman de manière virulente, remettant en question ses compétences et commentant son apparence physique à l'occasion de la 38e cérémonie des Victoires de la musique qu'elle animait. Il a été particulièrement caustique, décrivant son travail comme "catastrophique" et allant même jusqu'à dire : "Elle est nulle, je ne peux pas la blairer. Elle a une tête de cheval."

Dans une défense étonnante, Hanouna a affirmé que sa manière de s’exprimer a toujours été authentique et proche du public. Lors de la dernière diffusion de "TPMP" avant son passage à W9, il a voulu clarifier ses propos. Il a déclaré : "Le public sait que je ne triche pas avec eux. Je montre mes humeurs à l’antenne."

Hanouna a également déclaré qu'il n'avait pas intentionnellement visé Laury Thilleman : "J’aime beaucoup Laury Thilleman en fait. Je pense que je ne parlais pas complètement d’elle, mais de la directrice des divertissements de France 2, Alexandre Redde-Amiel."

Cette situation a ravivé le débat sur la responsabilité des figures médiatiques et leurs discours. De nombreux observateurs ont appelé à un examen des standards de comportement en direct à la télévision. Les médias et les critiques attendent des actions concrètes et des excuses, tandis que la communauté des téléspectateurs est divisée sur la question. Laury Thilleman, de son côté, n’a pas encore répondu directement aux commentaires de Hanouna, mais elle est fortement soutenue par des fans et des célébrités qui dénoncent le sexisme et la brutalité verbale à l’encontre des femmes dans les médias.