Imane Khelif, boxeuse algérienne et championne olympique des poids welters, est déterminée à conserver son titre aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. Après avoir remporté l’or à Paris l’été dernier, elle se retrouve au cœur d’un débat tumultueux sur l’éligibilité des athlètes transgenres, mais elle insiste sur sa position. "Je vais vous donner une réponse directe, je ne suis pas transgenre. Cela ne me concerne pas et ne m’intimide pas," a-t-elle affirmé lors d’une interview à la chaîne britannique ITV.

Son intention de défendre son titre est renforcée par le soutien du Comité international olympique (CIO), qui a recommandé l’inclusion de la boxe aux JO de 2028. "Je rêve de conserver ma médaille d'or en Californie. Bien sûr, ce serait ma deuxième médaille d'or ! Je défendrai cette médaille avec acharnement. L'Imane d'aujourd'hui est plus motivée et déterminée que jamais," a-t-elle déclaré avec ferveur.

Malgré des obstacles tels qu'une disqualification récente par l’Association internationale de boxe (IBA) pour des raisons d'éligibilité, Imane a prouvé sa résilience. L'IBA, qui a perdu sa reconnaissance olympique, a vu Khelif réintégrée par le CIO pour participer aux Jeux de Paris, attestant de son engagement dans le sport malgré les critiques virulentes.

Khelif a également abordé le climat actuel des compétitions sportives, notamment le débat sur l'inclusion des athlètes transgenres et des athlètes ayant des différences de développement sexuel (DSD). Elle espère que les prochaines élections du CIO, prévues jeudi, mèneront à l’élection d’un président qui respectera les principes fondamentaux du sport et défendra le fair-play.

En attendant, la boxeuse algérienne reste concentrée sur son objectif : atteindre l'excellence sur le ring en 2028 et prouver que le chemin vers la victoire est pavé de détermination et de travail acharné.