"Je ne lui pardonnerai jamais": Lizarazu sans pitié pour Luis Fernandez
2024-11-16
Auteur: Emma
L’unité des champions de France 98, qui avait fait la force du groupe d’Aimé Jacquet, a depuis longtemps été ébranlée. Des tensions et des clashs ont surgit entre les héros du 12 juillet 1998, et l'ancien capitaine des Bleus, Didier Deschamps, semble désormais particulièrement isolé. Malgré cela, un joueur, Bixente Lizarazu, reste en phase avec ce groupe, bien que tous ne s'entendent pas forcément.
Ancien joueur du Bayern Munich, Lizarazu a souvent prouvé sa détermination, y compris lorsqu'il a donné une gifle à Lothar Matthäus pour marquer son territoire. Toutefois, le Basque entretient une profonde inimitié envers Luis Fernandez, son ancien entraîneur à l'Athletic Bilbao, à cause des critiques qu'il a reçues après son transfert au Bayern Munich à l'été 1997.
« Il ne faut pas me faire chier sur ça »
Luis Fernandez avait sévèrement reproché à Lizarazu de renier ses racines basques. Cette attaque était inacceptable pour Lizarazu. En direct sur le plateau de L'Équipe du Soir, il a déclaré : « Il ne faut pas me faire chier sur ça. Il a eu le tort de me faire chier là-dessus, et je ne lui pardonnerai jamais. Ça, non, je ne le pardonnerai pas. »
Lizarazu a continué : « Tu peux parler de sport, de tout ce que tu veux, mais pas de ça. En plus, il a dit un truc complètement ridicule, qui est que les Basques m’auraient demandé de ne plus jamais dire que j’étais Basque. C’est complètement absurde et débile comme propos. » Il a ajouté : « Je n’ai vraiment pas aimé. Et qu’il n’oublie pas qu’il est parti lui-même au Matra Racing quand il était joueur au PSG, donc la notion de trahison, il ne faut pas dire n’importe quoi. »
« Dans le foot, tu décides de partir dans un club ou dans un autre pour certaines raisons »
Lizarazu a expliqué les circonstances de son départ : « À Bilbao, je n’étais pas bien parce que j’avais d’abord une pubalgie, et ensuite parce que je sentais que j’étais dans une impasse là-bas. J’ai pris la décision de partir au Bayern, et ça a été la meilleure décision de ma carrière sportive. Donc voilà : il y a des moments où il faut fermer sa gueule, et Luis ne l’a pas fait. »
Cette déclaration souligne non seulement la fragilité des relations entre anciens coéquipiers, mais également l'importance des racines et de l'identité personnelle dans le monde du football moderne. La tension entre Lizarazu et Fernandez révèle la complexité des loyautés dans le sport et rappelle que même les légendes du football peuvent porter des rancœurs profondément enracinées.