Un incident d'une rareté exceptionnelle s'est produit jeudi matin au Japon, plongeant le pays dans l'inquiétude. À 8h10, un TGV japonais, connu sous le nom de « Shinkansen », a dû effectuer un arrêt d'urgence dans le nord-est du pays suite au découplement inattendu de deux rames alors qu'elles circulaient à pleine vitesse. Cette information a été rapportée par le média local, The Mainichi.

Les deux trains, en route vers Tokyo à une vitesse vertigineuse de 315 kilomètres par heure, ont connu ce phénomène inattendu entre les gares de Furukawa et de Sendai, dans la préfecture de Miyagi. Étonnamment, malgré la gravité de la situation, aucun déraillement ni blessé n'ont été signalés parmi les 320 passagers présents à bord. Cet événement est le premier du genre dans l'histoire des Shinkansen au Japon. Un passager de 59 ans, interviewé par Kyodo News, a exprimé son choc : « Il n’est pas rare que les trains s’arrêtent pour des contrôles de sécurité, mais c’était ma première fois d’entendre parler d’un découplement. »

Les conséquences de cet incident étaient d'une ampleur significative puisque le trafic ferroviaire a souffert de nombreuses perturbations tout au long de la journée. Au total, 72 trains sur les lignes Tohoku, Yamagata et Akita Shinkansen ont été annulés, entraînant des retards pour plus de 35 autres trains, affectant environ 45.000 passagers, selon la compagnie ferroviaire JR East. Cependant, les trajets ont pu reprendre aux alentours de 13h10, après que toutes les inspections nécessaires aient été réalisées sur les trains.

Actuellement, une enquête approfondie est en cours pour élucider les causes de cet incident alarmant, bien que JR East ait précisé qu'aucune anomalie externe n'ait été détectée sur le « coupleur » des trains. Il est important de noter que JR East est le seul opérateur capable de couplet des Shinkansen au Japon. Cet incident très rare soulève des questions sur la sécurité et les protocoles en place pour éviter de tels événements à l'avenir. Les passagers et observateurs se demandent comment un tel phénomène a pu se produire dans un système ferroviaire souvent considéré comme le plus sûr au monde.