L'armée israélienne a annoncé avoir ciblé environ 30 positions du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth au cours des dernières 48 heures. Ces frappes ont pour objectif de "démanteler et affaiblir les capacités militaires du groupe islamiste libanais", a déclaré un porte-parole de l'armée. Les objectifs des frappes comprenaient des entrepôts d'armes, des centres de commandement et d'autres infrastructures stratégiques du Hezbollah.

Ce regain de violence s'inscrit dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, où est également observée une recrudescence des hostilités entre Israël et Gaza. Les méthodes militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont été dénoncées par un comité spécial de l'ONU, qui les a qualifiées de "caractéristiques d'un génocide", évoquant le nombre croissant de pertes civiles.

Suite aux frappes israéliennes, la situation humanitaire au Liban se dégrade rapidement. La Banque mondiale a averti que le conflit au Liban a déjà causé des pertes économiques estimées à 5,1 milliards de dollars sur l'année écoulée, avec près de 100 000 logements endommagés. Les secteurs du commerce, du tourisme et de l'hôtellerie sont les plus touchés.

Mis sous pression, le Hezbollah a riposté en attaquant des positions israéliennes dans le nord d'Israël, faisant grimper le nombre total de soldats israéliens décédés dans le conflit à 47. La situation semble se diriger vers une escalade, avec des déclarations menaçantes de la part du ministre israélien de la Défense, qui a affirmé qu'Israël ne reculerait pas dans ses opérations contre les activités terroristes, et cela même en l'absence d'un cessez-le-feu.

Enfin, la tension régionale est accentuée par le programme nucléaire iranien, avec des rapports faisant état de pressions internationales sur Téhéran pour qu'il coopère avec l'Agence internationale de l'énergie atomique. La guerre au Proche-Orient laisse présager des ramifications complexes sur la stabilité de la région dans les semaines à venir.