Benjamin Netanyahu a récemment pris la parole à l'ONU, déclarant : "Le Hamas doit quitter la bande de Gaza". Mais c'est surtout son engagement à poursuivre les opérations militaires au Liban, visant le Hezbollah, qui suscite un large soutien au sein de la population israélienne. Un sondage récent révèle que la coalition d'extrême droite pourrait remporter les prochaines élections, enregistrant une hausse de popularité pour la première fois en un an.

À Tel Aviv, des citoyens expriment leur frustration face à l'enlisement du conflit. Une femme s'exclame : "Enfin Netanyahou fait quelque chose !" Alors qu'à ses côtés, Merav ajoute : "Nous avons 60 000 Israéliens déplacés depuis un an. La situation dans le Nord est insupportable, nous devons agir. Nous avons mis le focus sur Gaza, mais le danger du Nord ne peut plus être ignoré."

La notion de "droit à la protection" émerge également dans les discussions. Warren, un habitant de la ville, explique : "Je ne soutiens pas nécessairement le gouvernement Netanyahou, mais le droit à la protection est crucial. Nous devons protéger notre pays et nos citoyens contre les menaces."

Les sondages montrent que, malgré le soutien croissant pour le Likoud de Netanyahu, de nombreux Israéliens préfèrent le retour de Naftali Bennett à la tête du pays. Cependant, le rejet d'une trêve est clair et fait l'objet d'un consensus politique. Une passante résume l'état d'esprit général : "Pour l'instant, nous patientons. La guerre reste notre priorité."

Dans un contexte de tensions croissantes, il est essentiel de suivre l'évolution de ces événements. Les répercussions de cette escalade pourraient influencer non seulement la dynamique politique interne d'Israël, mais aussi les relations de la région toute entière. Restez attentifs, car les décisions prises dans les jours à venir pourraient changer la donne.