La Maison Blanche a révélé mercredi que 1 500 soldats supplémentaires seront déployés à la frontière avec le Mexique, répondant à un décret signé par le président américain Donald Trump déclarant l’état d’urgence nationale. Cette décision, prise seulement deux jours après sa prise de fonction, vise à lutter contre la montée de l'immigration illégale à la frontière sud des États-Unis.

Ces troupes s'ajoutent aux 2 200 soldats déjà présents dans la région pour des missions de sécurité, ainsi qu'aux composants de la Garde nationale. En parallèle, la Maison Blanche a également noté la suspension temporaire des entrées à la frontière, affirmant que le président s’engageait à mettre fin à ce qu'il a qualifié de « flux records » de migrants, qu'il associe à une augmentation de la criminalité aux États-Unis.

Une politique agressive

Donald Trump a promis l'instauration du programme de déportation le plus ambitieux de l’histoire du pays, ordonnant aux agents des frontières d’expulser immédiatement tous les migrants entrés illégalement. Ce flux massif est décrit par Trump comme une véritable "invasion", ce qui alimente une rhétorique très clivante sur la sécurité nationale et l’immigration.

Lors de son premier mandat, entre janvier 2017 et janvier 2021, Trump avait déjà envoyé 5 200 soldats pour sécuriser cette même frontière. Son prédécesseur démocrate, Joe Biden, a également été contraint de prendre des mesures similaires en envoyant des renforts militaires.

Vers un déploiement à long terme ?

Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, a indiqué que ces actions font partie d'une réorganisation stratégique du Département de la Défense pour faire de la sécurité intérieure une priorité. Selon des informations non confirmées, il serait envisagé un déploiement à long terme de 10 000 soldats pour renforcer encore plus cette présence militaire.

Les discussions sur cette augmentation sont en cours et les répercussions sur les missions globales de l'armée sont également à l'étude. L'un des décrets signés par Trump lors de son second mandat a précisément ordonné l'envoi de soldats pour assurer un "contrôle opérationnel total de la frontière sud des États-Unis".

Les conséquences de ces mesures sont encore incertaines, mais elles soulèvent d'ores et déjà des critiques quant à la gestion de l'immigration et à la militarisation de la frontière. Ce contexte pourrait également influencer les prochaines élections, avec des répercussions sur la dynamique politique du pays. Restez connectés pour plus de nouvelles sur ce sujet brûlant !