INFO BFMTV. Procès des viols de Mazan : une quinzaine d'accusés font appel du verdict, un nouveau procès s'annonce !
2024-12-27
Auteur: Chloé
Dans une tournure inattendue des événements, une quinzaine d'accusés dans le procès des viols de Mazan ont décidé de faire appel du verdict prononcé par la cour criminelle. Ce procès, qui a captivé l'attention du public, a culminé le 19 décembre avec des condamnations allant de 3 à 20 ans d'emprisonnement. Parmi les condamnés, Dominique Pelicot, l'ex-mari de Gisèle Pelicot, a écopé de 20 ans de réclusion criminelle. Cependant, l’avenir de Pelicot par rapport à un appel demeure incertain.
Les peines infligées aux cinquante coaccusés sont en deçà des réquisitions du ministère public, qui avait demandé des peines allant de 4 à 18 ans de prison. Parmi les coaccusés, six ont pu recouvrer leur liberté, tandis que les autres ont été incarcérés. Certains faits ont été requalifiés, intensifiant la gravité des charges pesant sur certains accusés.
À la recherche de justice, les avocats des victimes se prononcent pour un appel à la fermeté dans les peines. "Il est impératif que la voix des victimes soit entendue", a déclaré Me Dupont, qui représente plusieurs plaignantes.
Un nouveau procès s'annonce
La date limite pour faire appel est fixée au 30 décembre, et il est probable que d'autres accusés décident de suivre le mouvement. Les appels conservatoires, qui permettent aux condamnés de se réserver le droit de renoncer plus tard, pourraient également influencer le déroulement futur des audiences.
Parmi ceux qui ont déjà annoncé leur intention de faire appel, Charly A., à l’époque âgé de 22 ans, a été reconnu coupable après avoir abusé de Gisèle Pelicot à plusieurs reprises. Redouane E., un infirmier libéral, ainsi que Simone M., employé dans le secteur du BTP, ont également reçu des peines significatives avec respectivement 8 et 9 ans de prison.
L'appel de ces coaccusés signifie qu'un nouveau procès, prévu pour durer plusieurs semaines, se tiendra devant un jury populaire dans les mois à venir. Les délais de la procédure judiciaire imposent que cet appel soit examiné dans un délai maximum de six mois. Avec de possibles peines plus lourdes que lors de la première instance, la tension monte à l'approche de ce nouvel examen judiciaire qui pourrait largement redéfinir la destinée des accusés.