
Inéligibilité : Marine Le Pen n’est pas « sauvée » par le Conseil constitutionnel
2025-03-28
Auteur: Philippe
Une décision inattendue du Conseil constitutionnel a suscité des réactions vives, notamment de la part de Marine Le Pen et de ses soutiens. Annoncée le vendredi 28 mars, cette décision concernait un élu municipal de Mayotte, mais ses implications s'étendent bien au-delà de cette île. Les partisans de Le Pen espéraient qu'elle pourrait échapper à l’exécution provisoire de sa potentielle peine d’inéligibilité dans le cadre du scandale des assistants fictifs du Rassemblement National (RN), prévu pour être examiné par le Tribunal correctionnel de Paris le 31 mars.
Malheureusement pour Le Pen, le Conseil constitutionnel a confirmé la conformité des dispositions du code électoral en vigueur, permettant de révoquer un conseiller municipal ayant été condamné pénalement. Cette décision pourrait constituer un coup dur pour son avenir politique, notamment en prévision des scrutins à venir. Les juges ont statué en faveur des règles établies, qui énoncent clairement la procédure de démission d’office applicable à un élu privé de ses droits électoraux à la suite d'une condamnation.
Cette affaire ne fait qu'aggraver la situation déjà précaire de Le Pen. Bien que la présidente du RN ait réussi à maintenir une solide base électorale, ces complications juridiques pourraient sérieusement entraver ses ambitions politiques, surtout à l'approche de futures élections. Elle n'est pas la seule à faire face à des défis juridiques : d'autres personnalités influentes de son parti sont également sous la surveillance des autorités. D'ici là, Le Pen devra probablement redoubler d'efforts pour apaiser ses électeurs et maintenir leur confiance.