Science

« Incroyable ! » : Le télescope James-Webb révèle le cœur scintillant de la nébuleuse du Papillon, caché dans la poussière

2025-08-28

Auteur: Marie

Le télescope spatial James-Webb, grâce à ses puissants instruments infrarouges, a enfin percé les mystères du cœur de la nébuleuse NGC 6302. Ce centre complexe, vibrant de poussières, d'atomes et de molécules exotiques, se révèle pour la première fois sous un jour inédit.

Un cœur de poussière mis à jour : l’étoile centrale enfin identifiée!

Surnommée la « nébuleuse du Papillon », NGC 6302 captive les astronomes depuis des décennies. Située à 3 400 années-lumière dans la constellation du Scorpion, elle représente une phase fascinante de la fin de vie des étoiles de type solaire.

Jusqu’à présent, le cœur de cette nébuleuse demeurait caché, bloqué par un dense anneau de poussière. Grâce au spectrographe infrarouge MIRI du James-Webb, les chercheurs ont enfin réussi à localiser l’étoile centrale, brûlant à une température fulgurante de 220 000 kelvins, l'une des plus élevées observées dans de telles nébuleuses.

Une architecture chimique en couches : jets, silicates et hydrocarbures complexes en action!

Webb a révélé bien plus qu’un simple point lumineux. En combinant images et spectroscopie, MIRI a détecté près de 200 raies spectrales, révélant la présence de divers éléments comme le fer, le nickel, des silicates cristallins et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAH).

Ces PAH, souvent associés aux suies ou aux fumées terrestres, apparaissent ici dans un environnement à haute concentration d'oxygène, un phénomène jamais observé auparavant.

Les grandes poussières dans le tore central appuient l’hypothèse qu’elles se forment et croissent depuis des éons.

Une première mondiale : PAH formés dans un environnement riche en oxygène!

Les découvertes les plus étonnantes révèlent que des molécules de type PAH se forment, défiant les attentes dans un milieu aussi riche en oxygène. Ces molécules, ressemblant à des structures en nid d’abeilles, résultent de l’interaction entre le vent stellaire et le gaz environnant.

Cette observation constitue une première mondiale, offrant des indices cruciaux sur les mécanismes moléculaires régissant la fin de vie des étoiles. De plus, elle éclaire la formation de poussières riches en carbone, essentielles à la chimie organique dans l’univers.