La date fatidique approche ! Le 26 septembre, près de 10 millions de contribuables français recevront une désagréable surprise sur leur compte en banque : un ou plusieurs prélèvements automatiques pour régler un reliquat d'impôt sur le revenu. Cet été, environ 9,8 millions de ces contribuables ont déjà pris connaissance de cette nouvelle peu réjouissante à travers leur avis d'imposition. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a d'ores et déjà alerté le grand public concernant cette échéance.

Pas de panique, même si beaucoup s'inquiètent. La présence d'un reste à charge n'est pas illégale, mais elle résulte du système de prélèvement à la source introduit en 2019. En effet, l'administration fiscale ajuste ses prélèvements en fonction de la situation financière déclarée en début d'année, ce qui peut entraîner des ajustements après la déclaration des revenus au printemps. En juillet dernier, 16 millions de Français ont d'ailleurs reçu un remboursement d'impôt en raison d'un trop-perçu, tandis que 10 millions doivent faire face à un reliquat. Ce montant supplémentaire peut venir de diverses situations, comme une augmentation de salaire non signalée, la fin d’un crédit d'impôt, ou un changement de situation familiale non déclaré.

La DGFiP met en garde et recommande des actions préventives pour éviter d'éventuelles mauvaises surprises à l'avenir. Il est conseillé de déclarer rapidement tout changement dans sa situation personnelle (mariage, naissance, etc.) ou professionnelle (promotion, départ à la retraite) via le service en ligne « Gérer mon prélèvement à la source », afin d'ajuster correctement les montants prélevés.

Faites attention au plafond de 300 euros. Si votre reliquat est inférieur à ce montant, un prélèvement unique sera effectué le 26 septembre. En revanche, si le montant dépasse 300 euros, le reste à charge sera réparti sur quatre mois, avec un quart de la somme débité chaque mois, soit le 26 septembre, puis le 25 octobre, le 25 novembre et le 27 décembre.

Soyez vigilant avec les risques de rejet de prélèvement. Si votre compte est insuffisamment approvisionné, vous vous exposez à des frais bancaires ainsi qu'à une majoration de l'impôt selon le Code général des impôts. Dans ce cas, un avis de rejet vous sera adressé pour régulariser votre situation. Préparez-vous et restez informés, car une bonne gestion de vos finances peut vous éviter des tracas à l’avenir !