Monde

Horreur au Niger : Une femme brûlée vive pour blasphème !

2025-09-02

Auteur: Louis

Tragédie dans l'État du Niger

Ce week-end, une scène d'horreur a secoué la communauté musulmane du Niger, au cœur du Nigeria. Une femme, identifiée comme Amaye, vendeuse de nourriture originaire de Katsina, a été brûlée vive par une foule en colère, accusée de blasphème contre le prophète Mahomet, figure centrale de l'islam.

Un acte de violence insupportable

Les premières informations rapportent que la foule l'a attaquée suite à des propos jugés inadmissibles envers le prophète. Cette brutalité s'est produite dans le quartier de Kasuwan-Garba, dans le district de Mariga, un acte que la police a rapidement condamné.

Recherche des responsables

Wasiu Abiodun, porte-parole de la police de l'État du Niger, a déclaré : "Nous condamnons fermement la justice populaire. Nous appelons la population à maintenir son calme alors que nous renforçons nos recherches pour retrouver les agresseurs".

Un contexte religieux tendu

Le blasphème est une offense sérieusement punie sous la charia islamique, applicable dans 12 États à majorité musulmane au Nigeria. Les tensions entre les communautés musulmane et chrétienne sont palpables dans ce pays de 220 millions d'habitants, où chacun a souvent souffert de violences liées à des accusations de blasphème.

Une spirale de violence

Le Nigeria a déjà été le théâtre d'exécutions violentes pour des accusations similaires. En 2023, un boucher a été lapidé à mort, tout comme Deborah Samuel, une étudiante chrétienne, un an plus tôt, pour des allégations de blasphème.

Des condamnations à mort pour blasphème

Au cours des dernières années, plusieurs religieux ont été condamnés à mort par des tribunaux de la charia, illustrant une justice parfois expéditive où l'appel des condamnés reste fréquent.

Appel à la paix et à la compréhension

Cette tragédie souligne l’urgence d'une réflexion sur la coexistence pacifique et la tolérance religieuse. Dans un contexte aussi fragile, il est crucial d'encourager le dialogue pour éviter que de telles horreurs ne se reproduisent.