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Holaluz : La fin du télétravail provoque un exode massif de ses salariés !

2025-03-30

Auteur: Léa

Un employé anonyme a qualifié la décision de Holaluz de « retour en arrière incompréhensible », soulignant que le télétravail avait été essentiel pour beaucoup afin d'atteindre un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Cette politique de retour au bureau a déclenché un départ de près de 25 % des employés, soit environ cinquante personnes. Les syndicats prévoient que ce chiffre pourrait atteindre 30 %.

En réaction à cette décision, une grève illimitée, soutenue par les syndicats UGT et CGT, a été lancée, perturbant ainsi les activités de l'entreprise. Malgré cette crise, la direction a tenté de minimiser l'impact du mouvement en lançant une campagne de recrutement pour compenser les départs, mais cela n'a fait qu'aggraver la méfiance des employés, d'autant plus que le manque de transparence sur l'évaluation interne justifiant la suppression du télétravail soulève des questions.

« Si cette décision est vraiment bénéfique, pourquoi ne pas partager les chiffres ? » s'interroge un représentant syndical, dénonçant une opacité inquiétante.

Le retour au bureau a fait émerger des tensions croissantes dans l'entreprise. En effet, cette affaire met en lumière une fracture de plus en plus marquée entre les directions et les salariés sur la question du télétravail, qui est désormais perçu non seulement comme un avantage, mais comme un droit acquis pour beaucoup. Dans les métiers où le télétravail est compatible, la flexibilité est devenue un critère crucial à la fois pour l'attractivité et la fidélisation des talents.

« Les entreprises qui révoquent le télétravail sans consulter leurs employés prennent un risque colossal », avertit Maria Rodriguez, experte en ressources humaines. Ce point de vue est partagé par le sociologue Juan Fernandez, qui déclare : « Le monde du travail a évolué. Le retour forcé à un environnement de travail traditionnel n'est pas une solution viable. »

Holaluz, qui prétendait être un pionnier dans le domaine de l'énergie verte et des nouvelles formes d'organisation du travail, paye aujourd'hui le prix de cette décision controversée. Les conséquences pourraient bien aller au-delà des départs d'employés, affectant la réputation de l'entreprise et son avenir dans un secteur où les valeurs de flexibilité et de respect du bien-être des employés sont de plus en plus prisées.