C'est un coup dur pour le nouveau Premier ministre, François Bayrou, alors qu'il se débat pour équilibrer le budget de la France pour 2025. La hausse fulgurante des taux d'intérêt complique la situation, alourdissant un fardeau déjà pesant : la dette nationale.

Les taux d'intérêt exigés par les investisseurs pour prêter à la France sur une durée de dix ans ont grimpé de moins de 2,9 % à près de 3,45 % en seulement quelques semaines, nous avons atteint ce chiffre alarmant le 10 janvier. Cela représente un retournement inquiétant alors que le pays se retrouve contraint de s’endetter davantage pour combler son déficit public.

Historiquement, ces taux étaient en chute libre depuis les années 1980, passant de plus de 10 % à des niveaux proches de zéro, et même négatifs à un certain moment. Cependant, après la crise liée à la pandémie de Covid-19, une tendance inquiétante s'est installée avec une hausse des taux à la suite de la reprise économique mondiale.

Les économistes avertissent que cette tendance à la hausse pourrait se poursuivre, et certains prévoient que les taux pourraient atteindre des niveaux record dans les mois à venir. Les ménages français pourraient alors ressentir les effets de cette situation, avec des emprunts de plus en plus coûteux et une pression accrue sur le pouvoir d'achat.

Le gouvernement doit maintenant agir rapidement pour trouver des solutions afin de stabiliser l'économie et éviter une spirale d'endettement qui pourrait plomber les générations futures. Des mesures fiscales peuvent-elles suffire ? Ou bien faudra-t-il envisager des réformes plus profondes et structurelles pour restaurer la confiance auprès des investisseurs ? La situation est tendue et tous les yeux sont rivés sur l’exécutif.