Guerres au Proche-Orient : L'Arabie Saoudite appelle à lever les sanctions internationales contre la Syrie
2025-01-12
Auteur: Jean
Une nouvelle dynamique s'installe au Proche-Orient alors qu'une délégation israélienne de haut rang a été dépêchée au Qatar pour négocier un cessez-le-feu en Gaza et la libération des otages du Hamas. Le porte-parole du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a confirmé cette initiative, soulignant l'importance cruciale de ces discussions.
Parmi les membres de la délégation figurent des personnalités influentes comme David Barnea, directeur du Mossad, Ronen Bar, le chef du Shin Bet, ainsi que le général Nitzan Alon, qui représente les Forces armées israéliennes. Le Qatar, avec l'Égypte et les États-Unis, joue un rôle clé en tant que médiateur dans ces échanges indrects.
Dans un tournant inattendu, l'Arabie Saoudite a récemment pris les devants en organisant des discussions à Riyad concernant la Syrie. Cette rencontre réunit des diplomates européens et du Moyen-Orient, à un moment où les nouvelles autorités syriennes demandent une levée des sanctions internationales. Ce changement de cap s'inscrit dans le cadre d’un contexte politique volatile, après la chute de l’ancien président syrien Bachar Al-Assad le 8 décembre.
Les conversations à Riyad s'articulent autour de deux réunions importantes : l'une entre des responsables de pays arabes et l'autre intégrant des représentants de nations comme la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, et d'autres organisations internationales telles que l'ONU et l'UE. Les nouvelles autorités syriennes, dirigées par Ahmed Al-Charaa, espèrent que ce sommet marquera un tournant dans leur rapport avec la communauté internationale.
En parallèle, la militante pakistanaise et lauréate du prix Nobel de la paix Malala Yousafzai a dénoncé la destruction du système éducatif à Gaza, colère ressentie dans de nombreuses villes du monde entier, où des manifestations appellent à la paix et à la protection des droits des enfants.
Les autorités de transition syriennes insistent sur la nécessité d'une levée des sanctions économiques, imposées suite aux violations des droits humains et à la guerre civile qui a ravagé la Syrie depuis 2011. Les États-Unis et l'Union européenne surveillent de près les évolutions de la situation, laissant entendre qu’une éventuelle levée des sanctions pourrait être envisagée en fonction des actions du nouveau gouvernement syrien concernant les droits des minorités et la lutte contre le terrorisme.
Du côté d'Israël, la situation reste tendue alors que l'armée annonce la mort de quatre soldats dans des combats intensifiés dans le nord de Gaza, portant le bilan total à 403 soldats israéliens tués depuis le début de l'offensive militaire le 7 octobre 2023. Les strikes israéliens continuent de faire des ravages, tandis que le ministère de la santé du Hamas affirme que plus de 46 000 civils palestiniens ont été tués depuis le début des hostilités.
Dans ce climat d'incertitude, les discussions au Qatar et à Riyad reflètent une volonté de désescalade et de recherche de paix, tout en révélant les profondes fractures qui subsistent entre les différentes factions et nations de la région. Alors que le monde observe, une question demeure : les promesses de paix et de stabilité mèneront-elles véritablement à un changement durable dans cette région tourmentée?