POLITIQUE - Le message du président français, Emmanuel Macron, a été fort et sans équivoque lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies le 25 septembre. Alors que le conflit entre Israël et Hamas continue de faire rage, Macron a souligné la nécessité urgente d'un cessez-le-feu.

« Israël a le droit de défendre ses citoyens face aux attaques terroristes. Personne ne peut ignorer les événements tragiques du 7 octobre, qui ont coûté la vie à environ 1 200 personnes et causé l'enlèvement de plus de 250 otages », a déclaré Macron, tout en reconnaissant le droit à la légitime défense d'Israël.

Cependant, il a aussi averti que « la guerre menée par Israël à Gaza a trop duré. Les dizaines de milliers de victimes civiles palestiniennes n'ont aucune justification. Trop d'innocents sont morts », ajoutant que ces pertes sont un véritable scandale pour l'humanité. Selon des rapports, les autorités gazaouies affirment que le nombre de morts dans le conflit a dépassé les 40 000.

Macron a mis en garde : « Ce cycle de violence engendre une source dangereuse de haine et de ressentiment qui met en danger la sécurité de tous, y compris celle d'Israël ». Il a appelé à la cessation immédiate des hostilités, à la libération des otages et à l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza.

« Il est impératif qu'une nouvelle phase commence à Gaza, que les armes se taisent et que les humanitaires puissent revenir sur le terrain pour protéger les civils », a-t-il exhorté. De plus, il a exprimé la volonté de la France de soutenir toute initiative visant à sauver des vies et assurer la sécurité de la région.

Concernant la tension croissante avec le Liban, Macron a également appelé à la désescalade, mettant en garde contre les conséquences d'une extension des opérations militaires israéliennes au Liban, où le Hezbollah, soutenu par l'Iran, intensifie ses actions. Il a insisté sur le fait qu'il ne doit pas y avoir de guerre au Liban et que les tirs vers Israël doivent cesser.

Cette intervention survient à un moment critique, alors que des préoccupations grandissantes apparaissent face à une possible escalade régionale, menaçant de faire basculer l'ensemble du Moyen-Orient dans un conflit plus vaste. France et d'autres nations continuent d’explorer des voies diplomatiques pour mettre fin aux hostilités et apporter une aide humanitaire aux populations affectées.