En pleine escalade des hostilités, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé mardi sur Telegram que Vladimir Poutine avait "rejeté" la proposition d'un cessez-le-feu complet après de nouvelles frappes russes sur des infrastructures civiles en Ukraine.

Ce mardi 18 mars, la Russie a intensifié ses attaques avec des frappes aériennes ciblant des infrastructures civiles, y compris un hôpital dans la ville de Soumy, au nord du pays. Zelensky a déclaré que ces bombardements, utilisant notamment des drones de fabrication iranienne Shahed, démontraient la volonté de la Russie de poursuivre sa campagne militaire destructrice.

Zelensky a déploré la situation : "Il y a malheureusement des frappes, et précisément contre des infrastructures civiles". Bien qu'il ait signalé des actifs de défense civile touchés à Kiev, il n'a pas rapporté d'attaques directes contre des infrastructures énergétiques, qui faisaient partie d'une trêve de 30 jours récemment proposée par le président américain Donald Trump.

Cette trêve visait à protéger les infrastructures énergétiques cruciales de l'Ukraine, suite à des mois de bombardements de la part des forces russes. Cependant, la situation semble se détériorer, montrant que la Russie continue d'agir sans égard pour la paix.

Zelensky a exhorté la communauté internationale à intensifier la pression sur Moscou pour qu'elle respecte un retour à la paix. "Ces attaques nocturnes russes détruisent notre énergie, nos infrastructures et la vie normale des Ukrainiens", a-t-il ajouté, devant une population épuisée par le travail de reconstruction continu dans un contexte de guerre ouverte. La détermination de l'Ukraine à défendre son intégrité territoriale reste forte, mais les conséquences humanitaires de ce conflit s'alourdissent chaque jour.