
Guerre en Ukraine : Pékinois dénoncent les « propos irresponsables » de Zelensky sur les combattants chinois
2025-04-10
Auteur: Léa
La tension monte autour de la guerre en Ukraine
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fort probablement enflammé les esprits en affirmant que la présence de combattants chinois en Ukraine était une preuve que la Russie cherche à prolonger son offensive. Selon lui, cette implication étrangère est un clair signal que Moscou veut intensifier le conflit.
Zelensky a été explicite : « L’Ukraine considère que l’engagement évident de citoyens chinois dans des opérations militaires sur notre territoire représente un pas délibéré vers l'extension du conflit. » Il a révélé avoir connaissance de l'envoi d’au moins 155 soldats chinois aux côtés des forces armées russes.
Pékin réagit aux accusations de Zelensky
En réponse aux déclarations de Zelensky, les autorités chinoises ont rapidement dénoncé ce qu'elles qualifient de « propos irresponsables ». Le gouvernement de Pékin a précisé qu’il n’était pas impliqué dans le soutien militaire à la Russie et a appelé à une résolution pacifique du conflit.
Les tensions s'accentuent entre les nations alors que Zelensky met en garde contre une escalade potentielle, ce qui pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la région et au-delà.
Un échange de prisonniers dans le contexte du conflit
Alors que la guerre continue de faire des ravages, un échange de prisonniers notable a eu lieu. Ksenia Karelina, une Américaine incarcérée en Russie pour « trahison », a été libérée lors d'un échange orchestré à Abou Dhabi. Elle avait été condamnée à 12 ans de prison en 2024.
Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a salué sa libération, soulignant l’implication du président Trump dans la négociation de cet échange. L'autre partie impliquée dans cet échange, Arthur Petrov, un Germano-Russe accusé d'infractions liées aux sanctions, a été remis à la Russie.
Un ministre russe reconnu coupable de contournement de sanctions en Angleterre
Dans le même temps, un ancien ministre russe, Dmitri Ovsiannikov, a été reconnu coupable par un tribunal londonien d'avoir enfreint des sanctions imposeés par le Royaume-Uni. Cette décision marque un tournant significatif dans la répression des sanctions contre la Russie.
Ovsiannikov, qui avait été maire de Sébastopol après l'annexion de la Crimée en 2014, est désormais la première personne à être jugée pour ce type d'infractions dans le pays. Les tensions diplomatiques entre Londres et Moscou pourraient s'intensifier alors que le Kremlin a déjà exprimé sa profonde indignation.
Conflits diplomatiques exacerbés
Alors que ces événements se déroulent, le Kremlin s'est également insurgé contre la détention temporaire d'une employée gouvernementale russe en France, la qualifiant de dégradation supplémentaire des relations déjà tendues avec Paris. Cet incident met en lumière les frictions diplomatiques croissantes entre la Russie et l'Occident.
Avec des accusations de Zelensky, la libération de prisonniers et les sanctions en cours, le contexte de la guerre en Ukraine semble se complexifier jour après jour, en ne laissant rien présager de bon pour l'avenir.