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Guerre en Ukraine : Les Drones en Première Ligne et les Tensions Agrandies avec la Pologne !

2024-12-14

Auteur: Philippe

Une Nouvelle Phase de Conflit

La guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase, dominée par une bataille sans précédent de drones qui redéfinit les tactics militaires classiques. Alors que la guerre se prolonge, la Russie et l’Ukraine intensifient leur utilisation de drones pour attaquer l'ennemi et surveiller le champ de bataille. Selon un rapport d'un think tank britannique publié en mai 2023, l'Ukraine perdait environ 10 000 drones par mois — un chiffre choquant qui fait froid dans le dos ! Pour mettre cela en perspective, l'armée française, considérée comme l'une des plus avancées d'Europe, ne possède qu'environ 3 000 drones.

Utilisation des Drones dans le Conflit

Les forces ukrainiennes et russes recourent principalement à des drones civils bon marché, utilisés pour des missions d'observation et même pour des attaques aéroportées. En témoigne l'existence de petits UAV, qui, de par leur légèreté et leur coût réduit, se sont révélés essentiels dans ce conflit. Les drones-kamikazes, tels que les Lancet-3 de fabrication russe et les Shahed-136 iraniens, ont également joué un rôle décisif sur le terrain. L'Ukraine, quant à elle, crée des drones maritimes innovants, comme des kayaks télécommandés, capables de transporter jusqu'à 450 kilos d'explosifs pour harceler les forces russes.

Auto-Suffisance et Production de Drones

Concernant l'auto-suffisance, l'industrielle de défense ukrainienne a fait des prouesses remarquables, permettant la production nationale de drones, notamment avec l'annonce d'un modèle inspiré du Lancet, baptisé « Peroun », du nom du dieu slave du tonnerre et de la foudre. En revanche, la Russie se trouve dans une situation délicate en raison des sanctions qui entravent son accès aux composants électroniques, mais elle tente de surmonter cette barrière avec la construction d’une nouvelle usine pour produire des drones-kamikazes de conception iranienne.

Capacités Missiles de la Russie

Une autre inquiétude demeure sur la capacité actuelle de la Russie à tirer des missiles. Les estimations des services de renseignement ukrainiens suggèrent qu'il pourrait encore lui rester plus de 900 missiles balistiques à lui, mais ces chiffres restent incertains. L’armée dispose également d’une flotte importante de missiles antiaériens S-300 et S-400. De plus, la Russie aurait acquis des missiles à courte portée en provenance d'Iran et de Corée du Nord, ajoutant une couche de complexité à ce conflit déjà tumultueux.

Réception des F-16 Américains

La réception des premiers F-16 américains par l’Ukraine a suscité un grand espoir quant à l’amélioration des capacités aériennes. Cependant, les récents incidents, dont le crash d'un de ces jets, rappellent la fragilité de cette nouvelle force.

Tensions entre l’Ukraine et la Pologne

L'Ukraine fait face à une dynamique de soutien occidental de plus en plus tendue. Les récentes données de l’Institut Kiel révèlent une diminution progressive des contributions militaires et financières. Les tensions entre l’Ukraine et la Pologne amplifient encore les enjeux, notamment en matière de transit de céréales. Les agriculteurs polonais, inquiets des prix bas des produits agricoles ukrainiens, exigent des mesures strictes face à l'afflux de céréales, créant un limbo économique qui pourrait profiter à Moscou.

Conclusion

En conclusion, la guerre en Ukraine ne se limite pas seulement aux combats aériens ou terrestres, mais se complexifie avec des enjeux économiques et diplomatiques qui redéfinissent les relations entre pays. La solidarité internationale est mise à l'épreuve dans ce cadre conflictuel où le soutien et les intérêts nationaux s'entremêlent. Restez au courant des développements de cette situation tendue, car chaque jour pourrait apporter son lot de rebondissements inédits !