L'armée ukrainienne a confirmé le 7 janvier qu'elle menait des "opérations de combat" dans la région de Koursk en Russie, visant notamment un "poste de commandement militaire". Ce communiqué a été diffusé en anglais sur Telegram, sans préciser si des missiles américains ou britanniques avaient été utilisés dans ces actions.

La situation sur le terrain est tendue. Dimanche dernier, l'armée russe a signalé une nouvelle offensive en cours dans cette zone, qui est sous le contrôle des forces ukrainiennes depuis août 2024, malgré les efforts des troupes russes, soutenues par des soldats nord-coréens, pour reprendre le contrôle. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné l'importance de maintenir la pression sur l'armée russe dans la région de Koursk afin d'empêcher le déploiement de ses forces sur d'autres fronts à l'est et au sud de l'Ukraine. Selon Zelensky, "nous maintenons une zone tampon sur le territoire russe, en détruisant activement le potentiel militaire russe".

Les blogueurs militaires russes, proches de l'armée, ont également rapporté cette nouvelle attaque, tandis que l'armée ukrainienne a été plus discrète à ce sujet. Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Mikhaïlo Drapaty, a simplement répondu, "Ce n'est pas mon domaine", lorsque l'on lui a demandé des éclaircissements sur les affirmations russes.

Concernant l'attaque de mardi, l'armée ukrainienne n'a pas précisé si des missiles de type ATACMS ou Storm Shadow avaient été impliqués dans cette "frappe de haute précision" contre un poste de commandement près de Belaïa. Cela est particulièrement préoccupant, car la Russie considère l'utilisation de tels missiles occidentaux sur son territoire comme une "ligne rouge" et avait promis une réponse sévère, menaçant notamment de frapper la capitale Kiev en représailles.

Cette escalade des hostilités souligne la volatilité croissante de la guerre en Ukraine, avec des implications potentielles sur le plan international, notamment dans relations entre l'Ukraine, ses alliés occidentaux et la Russie. Les tensions continuent de monter, rendant l'avenir de la région encore plus incertain.