Dans une escalade significative du conflit au Yémen, les Etats-Unis ont récemment mené plusieurs frappes aériennes ciblées durant la nuit du 9 au 10 novembre, visant des installations de stockage d'armes des rebelles houthis. Ces opérations, qui ont été confirmées par le Pentagone, ont pour objectif de neutraliser les capacités militaires de ce groupe soutenu par l'Iran, responsable d'attaques croissantes contre des navires civils et militaires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.

Selon des sources locales, la chaîne de télévision des houthis, Al-Massira, a rapporté que trois frappes ont été effectuées dans divers quartiers de Sanaa, la capitale du Yémen. Les houthis, qui contrôlent une grande partie du pays, intensifient leurs attaques contre Israël et ses alliés, se présentant comme des défenseurs du peuple palestinien en réponse aux événements en cours dans la bande de Gaza, où le mouvement islamiste Hamas se bat depuis un an.

Les opérations de frappe ont également été partagées avec le Royaume-Uni, qui s'est engagé aux côtés des Etats-Unis dans cette campagne pour freiner les activités militaires des houthis. Cependant, malgré ces efforts, la capacité opérationnelle du mouvement semble persister, et un haut responsable américain a noté que l'objectif de détruire totalement les capacités militaires des houthis n'a pas encore été atteint.

Il est à noter qu'en octobre, les Etats-Unis avaient déjà renforcé leur engagement en lançant des frappes avec des bombardiers stratégiques furtifs B-2, marquant ainsi une première dans l'utilisation de cette technologie avancée contre les forces houthis. La situation au Yémen continue de susciter une inquiétude internationale majeure, la guerre ayant déjà causé l'une des pires crises humanitaires au monde, avec des millions de personnes ayant besoin d'aide.