Monde

Guerre au Proche-Orient : L'hôpital al-Ahli sous le feu, une tragédie inacceptable !

2025-04-13

Auteur: Léa

Une nouvelle attaque choquante ciblant l'hôpital al-Ahli

Dans la nuit du 12 au 13 avril, l'hôpital al-Ahli, situé à Gaza-ville, a été frappé par une attaque aérienne israélienne, plongeant la population dans l'angoisse. Les détails sur les victimes restent flous, mais la situation est alarmante.

Selon le gouvernement du Hamas, cette frappe a causé d'énormes dégâts, touchant un bâtiment clé abritant l'accueil et les services d'urgence. Des centaines de patients et blessés ont dû être évacués dans des conditions dramatiques.

Accusations de crimes de guerre

Le Hamas a rapidement dénoncé ce qu'il appelle un "nouveau crime de guerre", soulignant que l'attaque a également détruit la salle de chirurgie et une station de production d'oxygène vitale pour les soins intensifs. Un responsable du ministère de la Santé sous le régime du Hamas a confirmé à l'AFP que l'hôpital avait cessé ses activités, mettant en péril des vies humaines déjà fragilisées par le conflit.

La réponse d'Israël : Un centre de commandement du Hamas?

Face à ces accusations, l'armée israélienne a réagi, affirmant que l'hôpital abritait un centre de commandement du Hamas. Elle insiste sur le fait que des terroristes l'utilisaient pour planifier des attaques contre des civils israéliens. Israël précise avoir pris des mesures pour éviter les dommages civils, tandis qu’il accuse le Hamas d’utiliser les installations civiles comme bouclier humain.

Un contexte de tensions exacerbées

Ce bombardement n'est pas un incident isolé. L'hôpital al-Ahli avait déjà été ciblé lors de frappes précédentes ayant entraîné des centaines de morts au début du conflit en octobre 2023. Bien que le Hamas accuse Israël, de nombreuses voix internationales, y compris celle de l'ancien président américain Joe Biden, ont rejeté cette responsabilité, pointant plutôt vers d'autres groupes.

Alors que les tensions ne cessent de grimper dans la région, l’avenir immédiat semble sombre pour les civils. Cette escalade des violences ne fait qu'aggraver une crise humanitaire déjà catastrophique, et l'appel à la paix se fait de plus en plus pressant.