Le Hamas a officiellement révélé, vendredi 24 janvier, les noms de quatre soldates israélliennes qui seront libérées samedi, dans le cadre d’un échange important de prisonniers palestiniens. Cet échange fait partie d'un accord de trêve en cours dans la bande de Gaza. Le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a confirmé la réception d'une "liste d'otages" à libérer, transmise par des intermédiaires.

Le Forum des familles d'otages a exprimé son soulagement face à la libération tant attendue de Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy, après 477 jours de captivité. Dans un communiqué, l'organisation a partagé que "toute une nation s'est mobilisée et espère leur retour". Ces femmes, qui faisaient partie d’une mission de surveillance de Gaza, avaient été enlevées le 7 octobre dernier.

Un échange crucial pour le Hamas

Ces quatre femmes seront échangées contre un nombre inconnu de prisonniers palestiniens détenus par Israël. La première phase de l'accord de trêve en cours, qui devait durer six semaines et a débuté dimanche, prévoit la libération de 33 otages en échange de près de 1 900 prisonniers palestiniens.

Malgré quelques incidents isolés, la trêve a été globalement respectée depuis son entrée en vigueur. Selon les termes de l'accord, après la libération de ces quatre nouvelles otages, les personnes déplacées "dans le sud de la bande de Gaza commenceront à rentrer vers le nord". Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas basé à Doha, a détaillé lors d’un entretien avec l’AFP qu'un "comité égypto-qatarien supervisera la mise en œuvre de l'accord sur le terrain".

Cette situation met en lumière la complexité des relations entre Israël et le Hamas, et le défi constant de la paix dans la région. Les négociations pour des échanges de prisonniers sont souvent une lueur d'espoir dans des situations tendues. La communauté internationale observe de près ces développements, espérant qu'ils peuvent ouvrir la voie à de futures négociations de paix.