Lundi 30 septembre 2023, l'armée israélienne a déclaré avoir abattu un nouveau commandant du Hezbollah, Nabil Qaouk, dans une opération visant à remporter ce qu'elle décrit comme un succès stratégique après la mort de Hassan Nasrallah. Ce dernier a été tué lors d'un bombardement israélien sur la banlieue sud de Beyrouth, marquant un tournant dans le conflit israélo-libanais.

Israël a intensifié ses frappes, en menant "des dizaines" de raids aériens contre des installations militaires et des sites de lancement de roquettes au Liban, où les tensions sont déjà très vives. Selon le ministère libanais de la santé, ces attaques ont causé au moins 33 morts et 195 blessés. La situation humanitaire au Liban est préoccupante. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé qu'il allait fournir une aide alimentaire d'urgence à un million de Libanais touchés par la violence.

La Chine a exprimé sa profonde inquiétude face à l'escalade des hostilités et a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue. Pour sa part, l'Iran a promis des représailles suite à la mort de Nasrallah, et a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour discuter de la situation.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré que la mort de Nasrallah était une victoire pour Israël et a affirmé que le pays avait enfin "réglé ses comptes" avec un leader qu'il a surnommé le "pivot de l'axe du mal". Ce discours avancé par les autorités israéliennes et le soutien inconditionnel des États-Unis à leurs actions compliquent encore davantage la dynamique régionale.

Le président américain Joe Biden a réclamé un "cessez-le-feu", mettant en avant la nécessité de préserver des vies innocentes, alors que la France a également demandé à Israël de cesser ses frappes sur le Liban. Ces demandes mettent en lumière la tendance croissante à l'international pour une désescalade et la recherche d'une solution pacifique à ce conflit vieux de plusieurs décennies.

En effet, la mort de Hassan Nasrallah a provoqué des réactions passionnées dans la région, la communauté chiite étant particulièrement en colère, tandis que d'autres factions et pays alliés surveillent de près les répercussions possibles de cette escalade.

Les événements récents montrent que la volatilité du Proche-Orient ne fait qu'augmenter, et le monde entier est suspendu à l'évolution de cette situation explosive. La communauté internationale reste en alerte face à un conflit qui pourrait potentiellement entraîner une guerre à grande échelle dans toute la région.