Depuis Le Caire, Emmanuel Macron a orchestré une réunion par appel avec Donald Trump au sujet de la crise à Gaza, suggère l'Elysée. Cette réunion a inclus également le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le roi de Jordanie, Abdallah II, afin de discuter de plusieurs enjeux critiques concernant la situation dans la bande de Gaza.

Cette initiative est survenue alors que Donald Trump s'apprête à accueillir Benyamin Netanyahu à la Maison Blanche. Les deux dirigeants aborderont des sujets tels que les relations commerciales, les efforts pour ramener les otages israéliens, les tensions avec l'Iran ainsi que la réaction de l'Israël face à la Cour pénale internationale qui a émis un mandat d'arrêt contre Netanyahu.

Dans le même temps, Macron, Al-Sissi et le roi Abdallah II ont déclaré lors d’un sommet tripartite qu’après la guerre, la gouvernance du territoire palestinien devrait être sous le contrôle d’une Autorité palestinienne « renforcée », rejetant tout déplacement de population.

Les agences de l'ONU tirent la sonnette d'alarme sur la situation humanitaire précaire à Gaza, expliquant que le manque de livraisons humanitaires ou commerciales depuis plus d'un mois a exacerbé la crise, entraînant le déplacement forcé de centaines de milliers de Palestiniens. Au moins 2,1 millions de personnes se trouvent maintenant dans des conditions désespérées, certaines manquant de nourriture, de médicaments et de fournitures essentielles.

La fermeture des boulangeries en raison d'une pénurie de farine et de gaz de cuisine montre comment la guerre affecte la vie quotidienne des habitants. Des rapports indiquent que plus de 1 000 enfants ont été tués ou blessés durant le conflit, atteignant un nombre alarmant de victimes parmi les plus jeunes.

Emmanuel Macron, lors de son allocution, a également affirmé son soutien au plan arabe pour la région, tout en s’opposant fermement à l'idée de déplacements de populations, suite à des mesures proposées par l'administration Trump.

En plus de la souffrance des civils, il est à noter qu'un nombre croissant de journalistes et de travailleurs humanitaires ont été pris pour cibles dans ce conflit. Le Croissant-Rouge palestinien a exigé une enquête internationale sur la mort de plusieurs secouristes dans la région.

Pour terminer, il est indéniable que la persistance de cette crise appelle à une réponse internationale forte et à des efforts concertés pour remettre en place un cessez-le-feu durable qui protège les vies civiles et restaure l'accès humanitaire à Gaza.