Une réponse mesurée du Hamas face à la proposition israélienne

Le Hamas a affirmé étudier attentivement la nouvelle proposition de trêve d'Israël, transmise par les autorités égyptiennes. Le mouvement a déclaré qu'il répondrait après avoir mené les 'consultations nécessaires'.

Une ligne rouge violée?

Un responsable du Hamas a signalé que certains points de cette proposition de cessez-le-feu temporaire enfreignaient des lignes rouges pour le mouvement. Selon lui, Israël exige le désarmement du Hamas et des factions armées palestiniennes pour mettre un terme définitif à la guerre; une condition jugée 'non négociable' par le mouvement.

Des conditions de trêve discutables!

La proposition israélienne inclut également la libération de la moitié des otages dans la première semaine de l'accord, en échange d'une trêve d'au moins 45 jours et de l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza.

Appels à la reconnaissance internationale

De son côté, Emmanuel Macron a réitéré son souhait de lancer une série de reconnaissances de l'État palestinien et d'Israël lors d'une conférence des Nations Unies prévue en juin à New York. Le président français a exprimé le besoin d'impliquer des États qui n'ont pas encore reconnu Israël.

Une crise humanitaire alarmante à Gaza

L'ONU signale que la situation humanitaire à Gaza est catastrophique, probablement la pire depuis le début des hostilités il y a dix-huit mois, avec des pénuries sévères en raison de la fermeture prolongée des points de passage.

Une mobilisation des journalistes

Des organisations de journalistes françaises dénoncent une 'hécatombe' au sein de la presse à Gaza, avec près de 200 journalistes tués en dix-huit mois, appelant à des rassemblements mercredi à Paris et à Marseille.

Le témoignage poignant d'un reporter

Hossam Shabat, jeune correspondant de Al-Jazeera à Gaza, a récemment écrit son testament à seulement 23 ans, conscient des dangers mortels auxquels il fait face en tant que journaliste en zone de guerre.

Une analyse à l'international sur le conflit

Macron et Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, ont tous deux convenu de l'urgence d'un cessez-le-feu à Gaza, soulignant la nécessité d'accélérer l'aide humanitaire et de refuser le déplacement du peuple palestinien.

Des appels à l'aide de l'Union Européenne

L'Union Européenne a annoncé un soutien de 1,6 milliard d'euros pour les Palestiniens, avec des fonds destinés à l'Autorité palestinienne et à des projets économiques, qui ne pourront démarrer qu'une fois la situation stabilisée.

Les pourparlers de trêve au Caire

Le Hamas a déclaré être prêt à négocier la libération de tous les otages en échange de la fin des hostilités, dans des discussions en cours avec l'Égypte et le Qatar.

Une situation de tensions croissantes

Les pourparlers sont cependant compliqués par d'importants désaccords, notamment sur le désarmement du Hamas, reste une condition posée par Israël.

Vers une zone tampon à Gaza?

Des médias rapportent qu'Israël envisagerait de transformer certains secteurs de Gaza, notamment Rafah, en zones tampons, pouvant modifier significativement la géographie de l'enclave.

Un appel à un retour à la paix en vue d'une solution politique

Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré qu'il n'y avait pas de solution militaire au conflit israélo-palestinien et qu'un cessez-le-feu est essentiel pour entamer des discussions politiques sur l'avenir de Gaza.