Des centaines de voix s'élèvent contre le Hamas à Gaza

Mercredi, une marée de centaines de Palestiniens a investi les rues de Gaza pour exprimer son opposition au Hamas, réclamant un arrêt immédiat des hostilités. Les cris de la foule, tels que "Hamas dehors !" et "Hamas, c’est de la racaille !", résonnaient dans tout Beit Lahya, en plein cœur de la bande de Gaza. Abou Ismaïl Wachah, 45 ans et l’un des manifestants, a déclaré à l’AFP qu’ils vivaient dans un état d’assiégement constant, entourés de destructions et de douleurs incessantes.

Des pancartes brandies proclamaient : "Le Hamas ne me représente pas !" Un autre participant, Mohammed Al-Masri, a partagé son désarroi face aux bombardements ininterrompus et aux évacuations forcées imposées par l’armée israélienne. "Nous ne cherchons pas de tentes, mais notre liberté !", a-t-il affirmé, évoquant la situation des centaines de milliers de personnes déplacées.

Des messages d'espoir et d'appel à la paix

Hassan Abou Jarad a également appelé à la libération des otages israéliens, ajoutant : "Nous voulons la paix, nous ne haïssons pas le peuple israélien." Sa déclaration a fait écho à l’un des principaux objectifs d’Israël dans ce conflit, soulignant le désir de réconciliation au milieu des défis.

Solidarité au-delà des frontières : Paris et Marseille se mobilisent

À Paris et Marseille, des centaines de personnes se sont également réunies pour rendre hommage aux journalistes tombés à Gaza et dénoncer la violence qui frappe la région. À Paris, environ 200 journalistes se sont allongés sur les marches de l’Opéra Bastille, le cœur lourd, alors que les noms des victimes étaient énoncés.

Les participants, vêtus de dossards de presse rouges, brandissaient des pancartes telles que "Gaza, des visages, pas seulement des chiffres", et demandaient une fin de cette tragédie. Le syndicat de journalistes palestiniens en Europe a qualifié la situation de "génocide", appelant à mettre un terme à la censure médiatique.

Situation alarmante à Gaza : un appel à l'aide humanitaire urgent

Dans le même temps, le ministère de l'Information de Gaza a tiré la sonnette d’alarme sur un "effondrement humanitaire complet" à cause des bombardements incessants. Les pénuries en nourriture, eau et médicaments s’aggravent jour après jour. Plus d'1,1 million d’enfants souffrent de malnutrition sévère, selon le rapport alarmant du Hamas.

Les tensions régionales continuent d'escalader

Les autorités libanaises, elles, ont arrêté trois membres du Hamas soupçonnés d’avoir tiré des roquettes sur Israël. Malgré un cessez-le-feu, les tensions persistent, la menace de frappes israéliennes planant toujours sur le Liban. Les autorités libanaises assurent qu'elles ne laisseront pas le Hezbollah responsable de cette nouvelle menace.

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