
Guerre à Gaza : des centaines de morts en raison des frappes israéliennes massives, une vague de condamnations internationales
2025-03-18
Auteur: Julie
Le drame qui se joue actuellement à Gaza atteint des proportions alarmantes. D'après un porte-parole de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, « de très nombreuses structures de santé » dans la bande de Gaza « sont littéralement débordées après les récents bombardements israéliens ». La situation est tellement critique que l'Organisation mondiale de la santé a mis en avant un manque désespéré de médicaments, ce qui compromet la capacité des travailleurs de la santé à traiter non seulement les blessures traumatiques, mais d'autres conditions médicales également.
Face à la montée des blessés, le ministre de la santé du Hamas et les hôpitaux de Gaza ont lancé un appel urgent aux Palestiniens pour qu'ils donnent leur sang, en raison de l'épuisement des réserves. Les établissements de santé sont également en pénurie de fournitures médicales essentielles, comme des bandages et des analgésiques.
Les images des frappes ont fait le tour des médias, illuminant le ciel nocturne de Gaza d'une lueur orange tragique causée par les explosions. Les hôpitaux sont remplis de victimes – hommes, femmes, enfants – alors que les Gazaouis espèrent pouvoir célébrer le mois de Ramadan dans la paix, une paix qui s'éloigne de minute en minute.
Jean-Luc Mélenchon, leader du mouvement La France insoumise, a dénoncé ce qu'il appelle « le génocide qui se poursuit contre des gens sans défense ». Il a exprimé son indignation envers les représentants français qui appuient directement l'armée israélienne. « Des familles entières sont massacrées. Le gouvernement Netanyahu a coupé l'aide humanitaire, l'eau et l'électricité. Ce génocide doit cesser », a-t-il ajouté.
Eric Coquerel, autre député LFI, a critiqué le « deux poids, deux mesures » de la France face aux violations du droit international, évoquant une situation semblable à la guerre où les réactions ne sont pas les mêmes selon que l’agression provient d'Israël ou de Russie.
Le ministère de la santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré qu’au moins 413 martyrs avaient été comptés parmi les victimes des frappes israéliennes et a averti que de nombreuses personnes restent piégées sous les décombres. Les Nations unies, par l'intermédiaire de leur secrétaire général Antonio Guterres, ont exprimé leur choc face à la violence en cours, appelant à un cessez-le-feu immédiat et au rétablissement de l’aide humanitaire.
L'Egypte a également condamné ces frappes israéliennes, les qualifiant de violation flagrante du cessez-le-feu, affirmant qu’elles représentent une escalade dangereuse qui menace la stabilité de la région. De son côté, le gouvernement turc a qualifié ces attaques d'une nouvelle phase de la politique génocidaire du gouvernement israélien.
La communauté internationale, y compris les Pays-Bas et la Chine, a exprimé de vives préoccupations concernant la situation humanitaire à Gaza. Les appels à la protection des civils et à l'entrée de l'aide humanitaire affluent, alors que les reports indiquent la destruction de plus de 22 hôpitaux en fonction, laissant le personnel médical dans une situation désespérée.
Les tensions demeurent élevées, alors que les forces israéliennes conseillent aux résidents de quitter immédiatement les zones à risque. Parallèlement, les familles des otages israéliens craignent que la reprise des hostilités n'aggrave leur sort. Le Forum des familles d'otages a exprimé ses craintes concernant l'abandon de leurs proches, appelant à un retour immédiat au cessez-le-feu. Dans ce contexte tragique, il est impératif de se concentrer sur la protection des civils et le respect des droits humains.