Grève annoncée, mais tranquillité assurée

Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a lancé un message rassurant ce mardi : « 90% des trains circuleront ce week-end », en dépit de l’appel à la grève lancé par plusieurs syndicats. Il a indiqué sur France Inter que les départs se dérouleraient sans encombre, surtout que la grève impacte à peine les jours précédents, mercredi et jeudi.

Un retour serein après le pont du 8-Mai

Farandou s’est montré confiant quant aux retours du week-end, affirmant : « Il y aura un train dimanche pour ramener tout le monde ». Concernant les TGV, il a précisé que le service serait « presque normal ».

Neuf TGV sur dix à l'assaut des rails

Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités, a annoncé dans un entretien sur la chaîne franceinfo que près de 90% des TGV circuleront. La SNCF s'engage à informer ses clients par SMS ou email avant mercredi matin sur le maintien ou l'annulation de leur train. De plus, les passagers affectés par des annulations pourront se repositionner sur un autre TGV sans frais.

Des compensations pour les voyageurs touchés

La SNCF propose également une mesure de compensation exceptionnelle pour ceux dont les trains ont été annulés. Même s'ils trouvent un autre train, ils recevront un bon de réduction de 50% pour leur prochain voyage en TGV, valable jusqu'au 29 août.

Rien à craindre pour les trajets internationaux

La SNCF garantit en outre que tous les trajets internationaux, ainsi que le service Junior & Cie pour les enfants voyageant avec des accompagnateurs, ne seront pas affectés.

Pas besoin d'annuler vos billets !

La direction conseille aux voyageurs de ne pas annuler leurs billets, bien qu’elle permette également des annulations gratuites.

La grève jugée incompréhensible

Farandou a critiqué cette grève, la qualifiant d'« incompréhensible ». Selon lui, les syndicats refusent d’accepter les avancées réalisées lors des négociations, qui incluent une hausse de près de 20% des salaires en quatre ans.

Philippe Tabarot : une gestion de crise appréciée

Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a lui aussi réagi, saluant la gestion de cette grève sans pression gouvernementale sur la SNCF. Il a souligné la nécessité de tirer des leçons de cette situation, tout en envisageant des réflexions sur l'évolution du droit de grève, dans le but d'améliorer le service public.

Vers une réforme du droit de grève ?

Tabarot a évoqué la possibilité d'exiger aux grévistes de se déclarer 72 heures avant le déclenchement d'une grève, afin d'améliorer la prévisibilité des services pour le bien des usagers. Une mesure qui pourrait bien changer la donne à la SNCF.