L'ouverture à la concurrence pour les lignes de bus de la RATP a suscité une vive réaction de la part des syndicats, notamment la CGT, qui a annoncé un préavis de grève. Cette décision est perçue comme une menace pour les emplois, les conditions de travail et les salaires des employés. La CGT dénonce ce qu'elle considère comme des "attaques incessantes" sur le personnel, et joint les actes à la parole : le préavis de grève couvrira "l'ensemble du personnel et dans tous les services". Les salariés se mobiliseront du lundi 11 novembre à 19 heures jusqu'au mercredi 13 novembre à 7 heures.

Cette situation n'est pas isolée. D'autres secteurs commencent également à faire entendre leurs revendications, alors que la tension sociale ne cesse de crescendo en France. Les employés de la RATP, en première ligne, craignent que l'ouverture à la concurrence ne mène à des réductions d'effectifs et à une détérioration de la qualité des services publics. L'impact sur les usagers pourrait être considérable, avec des retards et des suppressions de lignes à prévoir.

À l'échelle nationale, des appels à la grève se multiplient dans divers secteurs, allant des transports aux services publics, prenant un tour inquiétant à quelques semaines des fêtes de fin d'année. Les citoyens sont appelés à rester vigilants et à soutenir les travailleurs dans leur lutte pour de meilleures conditions de travail.