Après l’arrestation de « Zazou Youcef », c'est au tour de « Imadtintin » de faire la une des journaux. Ce deuxième influenceur algérien a été interpellé vendredi soir à Échirolles, près de Grenoble, aux alentours de 19h30. Le procureur de Grenoble, Éric Vaillant, a précisé qu'il avait été placé en garde à vue pour des menaces de mort considérées comme matérialisées par écrit, image ou tout autre objet, le tout motivé par la race, l’ethnie, la nation ou la religion.

Cette arrestation survient dans un contexte déjà tendu autour de la liberté d’expression et des discours en ligne. Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, a fait état de cette situation, annonçant que « Imadtintin » devra répondre devant la justice des propos jugés ignobles qu'il a tenus sur TikTok. « Ne rien laisser passer », a-t-il tweeté sur X, soulignant l'importance de la fermeté face à de tels discours.

Il est rapporté qu’un tweet d’un activiste algérien, reprises par Retailleau, a indiqué que « Imadtintin » avait diffusé une vidéo, qui a été retirée après l’arrestation de « Zazou Youcef », dans laquelle il incitait à « brûler vif, tuer et violer sur le sol français ». Ces messages provocateurs suscitent de vives inquiétudes quant à la montée de l’incitation à la haine sur les réseaux sociaux, en particulier pendant cette période de tensions politiques.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des influenceurs et leur impact sur le débat public. Avec des milliers de followers, ces personnalités peuvent exercer une influence considérable, parfois au détriment de la paix sociale. Alors que les autorités françaises intensifient leur vigilance sur les discours de haine en ligne, il reste à voir comment ces arrestations influenceront le comportement des utilisateurs de réseaux sociaux et leur incitation à agir.