L'absence remarquée d'un ministre dédié spécifiquement à l'enfance soulève des vagues de critique.

Le nouveau gouvernement de François Bayrou fait déjà face à une polémique, alors que la ministre déléguée sortante chargée de la famille et de la petite enfance, Agnès Canayer, n'a pas été reconduite. Le manque d'une fonction ministérielle explicitement dédiée à l'enfance au sein du nouveau « super ministère » du travail, de la santé et des familles, sous la direction de Catherine Vautrin, suscite des interrogations majeures.

Les associations, dont l'Unicef, dénoncent cette omission en soulignant l'urgence d'actions gouvernementales pour la protection des enfants. L'association Face à l'inceste a révélé une réalité inquiétante : « 11 % des Français sont touchés par l'inceste, et aucune attention n'est portée à l'enfance dans ce nouveau gouvernement », a-t-elle déclaré sur les réseaux sociaux.

Laurent Boyet, président de l’association Les Papillons, a réagi en affirmant que « l'absence d'un véritable ministère de l'enfance est un drame », et a ajouté avec ironie que la priorité était visiblement accordée à l'intelligence artificielle, qui a son propre ministre.

L’Unicef France a historiquement souligné l'importance d’un ministère dédié à la protection des droits des enfants. Adeline Hazan, présidente de l'agence onusienne, a fait savoir dans un communiqué que cette décision intervenait alors que des questions cruciales, telles que le « pacte des solidarités » et l’« observatoire de la non-scolarisation », demeurent non résolues.

Dans une tentative de apaiser les inquiétudes, Catherine Vautrin a évoqué, lors de la cérémonie de passation des pouvoirs, les problématiques de la « petite enfance » et de la « protection sociale de l'enfance », mais sans dévoiler d'initiatives concrètes.

Du côté de la sécurité des transports.

Philippe Tabarot, le ministre des transports récemment installé, a affirmé vouloir en faire une priorité. Connu pour son approche rigoureuse, il compte mettre en œuvre une proposition de loi visant à renforcer la sécurité dans les transports, bien qu'elle ait été critiquée comme inapplicable par des partis de gauche.

Les sportifs ont également des raisons de s'inquiéter.

Car la nouvelle ministre des Sports, Marie Barsacq, a promis de s'attaquer aux enjeux budgétaires complexes que rencontrent les fédérations face à des contraintes croissantes.

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique.

A insisté sur le fait que la crise climatique demeure une urgence qui ne doit pas être éclipsée par les réalités économiques.

Enfin, Manuel Valls, ministre des Outre-mer.

A déclaré vouloir reconstruire Mayotte après la récente catastrophe naturelle, tout en reconnaissant le sentiment d'abandon parmi la population locale.

Ce gouvernement Bayrou.

Marqué par des enjeux cruciaux, devra faire face à des attentes élevées. Alors que les débats s'annoncent intenses, la pression est forte pour que chaque ministre prenne des mesures audacieuses en faveur des sujets qui touchent les citoyens au quotidien. Restez à l'écoute, les rebondissements s'annoncent captivants !