
Google lève le voile sur la consommation énergétique de son IA : des révélations surprenantes !
2025-08-25
Auteur: Louis
Une première audacieuse à découvrir !
La semaine dernière, une étude a mis en lumière la consommation énergétique faramineuse de GPT-5, poussant son concurrent direct, Google, à réagir rapidement. Dans un geste sans précédent de transparence, le géant technologique a publié le 21 août des données officielles sur la consommation de son IA, Gemini.
Alors que Google se vante d'un impact environnemental minimal, des experts crient à l'escroquerie et qualifient ces chiffres de "trompeurs", arguant qu'ils ne dévoilent que "la partie émergée de l'iceberg". Plongeons au cœur de cette nouvelle bataille de communication autour de l'énergie.
Des chiffres qui interpellent : trop beaux pour être vrais ?
Dans un article de blog, Google se revendique comme le premier acteur majeur de la tech à exposer en détail l'empreinte énergétique de son IA. Les chiffres avancés sont stupéfiants : une requête texte sur Gemini consommerait seulement : - **0,24 wattheure (Wh)** d’énergie, soit moins que ce qu’utilise une télévision en neuf secondes. - **0,26 millilitre (ml)** d'eau, équivalent à cinq gouttes pour le refroidissement. - **0,03 gramme de CO2e**, présentant une empreinte carbone presque inexistante.
Des experts s'inquiètent : où est le reste ?
Ces chiffres ont immédiatement provoqué une réaction de la part d'experts comme Shaolei Ren et Alex de Vries-Gao, qui qualifient cette communication de "trompeuse". Ils soutiennent que Google omet des éléments cruciaux de la consommation réelle.
L'eau "indirecte" est la grande absente : ce chiffre de 0,26 ml n’inclut que l’eau pour refroidir les serveurs. Selon The Verge, Google ne prend pas en compte l'eau nécessaire aux centrales électriques qui alimentent ces serveurs, un aspect qui représente la majorité de l'empreinte hydrique d'un data center.
Des émissions de CO2 sous-estimées ?
Les experts soulignent également un biais dans le calcul des émissions de CO2. Google ne se base que sur une mesure "market-based", qui réduit artificiellement la moyenne grâce à ses achats d’énergie renouvelable. Ils passent sous silence la mesure "location-based", qui représenterait les émissions réelles du réseau électrique local.
Le paradoxe de l'efficacité énergétique : des gains à quel prix ?
Bien que Google se défende en mettant en avant l’efficacité de sa chaîne de production, il n'en demeure pas moins que ces améliorations sont compensées par le "paradoxe de Jevons" : plus un service est performant et économique, plus il est utilisé, et par conséquent, la consommation totale grimpe.
À l’horizon 2025, le rapport environnemental de Google promet une puce IA, Ironwood, près de 30 fois plus efficace que celle de 2018. Mais face aux critiques, le débat sur la véritable empreinte écologique de l'IA ne fait que commencer et souligne une réalité incontournable.