
Google et Shein sous le choc : amendes record de la CNIL pour non-respect des règles sur les cookies !
2025-09-03
Auteur: Pierre
Des amendes astronomiques pour des géants du numérique
Dans un coup de tonnerre du monde numérique, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a infligé le 3 septembre des amendes exorbitantes à Google et Shein, marquant un tournant crucial dans le respect de la législation française sur les cookies.
Avec une somme phare de 325 millions d'euros pour Google et 150 millions d'euros pour le géant de la mode Shein, ces pénalités font partie des plus lourdes jamais imposées par la CNIL. Ce n'est pas une première pour Google, qui avait déjà été sanctionné en 2022.
Shein se défend
Face à cette décision, Shein a annoncé vouloir faire appel auprès du Conseil d'Etat et de la Cour de justice de l'Union européenne, arguant que l'amende se révèle « totalement disproportionnée » et que son état de conformité avec la législation mériterait d'être souligné. La firme accuse la CNIL de se baser sur des considérations politiques.
Une surveillance renforcée des cookies
Les cookies, ces traceurs essentiels pour le ciblage publicitaire, sont étroitement surveillés par la CNIL. La réglementation exige un consentement clair et explicite des utilisateurs avant toute collecte de données. Les manquements de Google et Shein semblent aller à l'encontre de ces obligations fondamentales.
Shein, pourtant, a mis en place des mesures de conformité suite aux contrôles réalisés.
Google dans le viseur de la CNIL pour la troisième fois
Cette nouvelle sanction marque le troisième rappel à l'ordre pour Google en matière de cookies. Après des amendes précédentes de 100 millions d'euros en 2020 et de 150 millions d'euros en 2021, la CNIL souligne la négligence répétée de l'entreprise.
La CNIL a également pointé du doigt certaines pratiques de Google, comme l'utilisation d'un cookie wall pour l'inscription, qui, bien que pas illégale, nécessite un consentement éclairé des utilisateurs.
La guerre des cookies se poursuit !
Google se défend en affirmant que les utilisateurs ont toujours eu la possibilité de contrôler les publicités qu'ils voient. Actuellement, les deux géants doivent se conformer à un délai de six mois pour corriger leurs infractions, sous peine de pénalités quotidiennes de 100 000 euros.
Les mois à venir promettent d’être cruciaux pour l'avenir de ces entreprises et la protection des données des utilisateurs en France.