Un an après avoir jugé que Google jouait un rôle monopolistique avec son moteur de recherche Chrome, le juge fédéral de Washington, Amit Mehta, a annoncé une décision qui va faire couler beaucoup d'encre. La firme ne sera pas forcée de se séparer, mais devra céder certaines de ses données de recherche à des concurrents.

Cette décision, dévoilée le 2 septembre, est un coup de théâtre, bien moins sévère que ce que réclamait le ministère de la Justice, qui voulait une séparation totale de Chrome. C'est un revers pour l'administration Trump, qui avait ouvert la voie à des poursuites en 2020, ainsi que pour Joe Biden, qui a poursuivi les actions judiciaires contre les géants de la technologie.

Suite à cette annonce, l'action d'Alphabet, la maison mère de Google, a grimpé de 7 % dans les échanges informels après la fermeture de Wall Street. L'analyste vedette de Wedbush Securities, Dan Ives, a qualifié cette nouvelle de « victoire monstre » pour le géant technologique.

Amit Mehta a quand même souligné que Google est un monopole qui a agi pour le conserver, en concluant des accords de distribution exclusifs avec des entreprises telles qu'Apple, assurant ainsi une part de marché stratosphérique de plus de 90 %.

Les implications de cette décision pour le numérique