
Gérald Darmanin dévoile un projet audacieux : 3 000 places de prison modulaires en un temps record !
2025-04-14
Auteur: Marie
Une annonce choc pour faire face à la surpopulation carcérale
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a frappé fort en révélant, ce lundi 14 avril, un plan innovant : la construction de 3 000 places de prison sous forme de structures modulaires. Ces prisons, préfabriquées, seront destinées aux détenus en semi-liberté ou à ceux condamnés à de courtes peines.
Des délais impressionnants pour une réponse rapide
« J’ai décidé de lancer deux appels d’offres, l’un prévu pour fin mai et l’autre pour début juin », a déclaré le garde des Sceaux lors d'une visite d'une usine de Bouygues à Crépy-en-Valois, dans l'Oise. L’objectif ? Créer ces 3 000 places en quelques mois seulement.
Des prisons adaptées aux besoins contemporains
Le premier appel d'offres portera sur des installations de semi-liberté, où les détenus pourront passer la nuit en prison et sortir le jour pour travailler ou suivre des formations. Le second se concentrera sur des prisons pour les courtes peines. Gérald Darmanin souligne que ces constructions sont « de vraies prisons » fabriquees pour maximiser le temps et faire des économies considérables.
Une solution moins coûteuse qu’il n’y paraît
D’après le ministre, ces prisons modulaires coûtent « deux fois moins cher » que les structures traditionnelles — environ 200 000 euros par place contre 400 000 euros. Il s’est inspiré de modèles déjà en place en Grande-Bretagne et en Allemagne, où ces solutions ont été mises en œuvre avec succès.
Troyes en première ligne : la première prison de 50 places annoncée
Le tout premier site à accueillir ce type de structure sera à Troyes, dans l'Aube, avec une prison de 50 lits prévue. En tout, une quinzaine de ces sites modulaires devraient voir le jour pour les semi-libertés, et une dizaine pour les courtes peines.
Un problème de surpopulation qui atteint des sommets
La France fait face à un phénomène alarmant : la surpopulation carcérale ne cesse d’empirer. Au 1er mars, plus de 82 152 personnes étaient détenues pour seulement 62 539 places opérationnelles. Une situation critique, où plus de 4 850 détenus dormaient sur un matelas à même le sol. La densité carcérale était alors de 131,7 % en moyenne, atteignant même 159,9 % dans les maisons d'arrêt.
Une solution d'avenir pour la justice française?
Avec ce projet ambitieux, Gérald Darmanin espère non seulement désengorger les prisons françaises, mais aussi offrir des alternatives réalistes et humaines pour les détenus en attente de jugement ou rapidement intégrables dans la société. Une innovation qui pourrait bien marquer un tournant dans le système judiciaire français!