Après une longue période de silence, George Clooney a enfin exprimé son avis sur la réélection de Donald Trump lors d'un événement à Brignoles, dans le Var. En inaugurant le nouveau cinéma Liberté, l'acteur engagé a souligné l'importance du choix démocratique : « C'est ainsi que la démocratie fonctionne, les gens ont voté et choisi leur candidat », a-t-il déclaré avec fair-play.

Cependant, Clooney n'a pas tenté de masquer son inquiétude. Il a ajouté : « Parfois, cela ne va pas dans le sens que nous souhaitons, mais la bonne nouvelle est que la démocratie perdure. Nous continuerons à avancer et à proposer d'autres candidats à l'avenir. » Quand il a été interrogé sur Donald Trump, il a rapidement évité le sujet, disant : « Ce n'est pas le bon moment pour en parler », avant de se tourner vers la salle du cinéma.

Cet engagement politique de Clooney n'est pas récent. Il a joué un rôle clé aux côtés de Barack Obama et a même milité pour le retrait de Joe Biden au profit d’un autre candidat avant les élections. Dans une tribune parue dans le New York Times, il avait écrit : « J'aime Joe Biden, mais nous avons besoin de quelqu'un d'autre pour gagner en novembre. »

Lors de cet événement à Brignoles, Clooney s'est exprimé devant un public d'environ trois cents personnes, y compris des maires de la région. Il a commencé par s'excuser pour son français, puis a loué les qualités du maire local, Didier Brémond, en précisant : « Il est incroyable. Je suis fier de l'appeler mon ami. »

George Clooney a également partagé son souhait de contribuer à une cause locale en organisant un événement caritatif annuel qui serait porté par les habitants de Brignoles. À la demande de certains admirateurs au sujet de son "pote" Brad Pitt, il a plaisanté : « Tout le monde veut Brad. Il est très demandé, même s'il est plutôt occupé. »

Un autre point de discussion soulevé fut le D-Day en Provence, dont le 80e anniversaire a été commémoré cet été. Clooney a semblé intrigué par cette histoire et a même envisagé la possibilité de la porter à l'écran. Il a suggéré que ce projet devrait être mené par un réalisateur français, faisant sourire l'assemblée : « Vous devriez demander à mon ami Jean Dujardin ! »

Enfin, après une heure de discussions, George Clooney a été vu s'éclipsant pour éviter ses fans. Souriant, il a fait une pause avec les forces de l'ordre qui l'accompagnaient et a conclu la soirée en retournant à sa Fiat 500 Abarth, en plaisantant : « Je rentre, sinon ma femme va me tuer. » Son passage a une fois de plus confirmé l'engagement de l'acteur envers les questions politiques tout en ajoutant une touche d'humour. Qu'en est-il vraiment de ses projets futurs ? Laissons la porte ouverte à d'autres surprises.