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Gaza : Trois otages confirmés morts dans une frappe israélienne en novembre ! Des révélations choquantes de Tsahal !

2024-09-15

L'armée israélienne a révélé dimanche que trois otages décédés à Gaza en novembre dernier ont été « probablement » tués lors d'une attaque aérienne israélienne. Cette information découle d'une enquête approfondie lancée pour éclaircir les circonstances de leur mort. Côté Hamas, alors que le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, déclarait récemment que le mouvement terroriste était « pratiquement » éliminé, un responsable du groupe attestait que leur capacité à combattre Israël demeurait « élevée », malgré les lourdes pertes subies.

En décembre, les corps de Nick Beizer, Ron Sherman et Elya Tolédano, citoyen franco-israélien, ont été ramenés d'un centre de détention à Gaza. Selon les conclusions de l'enquête menée par Tsahal, il est très probable que tous trois soient morts à la suite d'une frappe aérienne survenue le 10 novembre 2023 pendant que l'armée visait le commandant de la brigade nord du Hamas, Ahmed Ghandour. Le communiqué a précisé que les otages étaient retenus dans un complexe souterrain utilisé par Ghandour au moment de l'attaque, ajoutant que l'armée israélienne n'avait pas connaissance de la présence d'otages dans ce site.

Ahmed Ghandour a effectivement été déclaré tué par le Hamas, ce qui a été confirmé par des proches de l'un des otages, qui ont été informés des résultats de l'enquête avant la déclaration officielle.

Concernant la résistance palisténienne, Oussama Hamdane, un haut responsable du Hamas, a déclaré que malgré les pertes humaines dramatiques au cours de cette guerre prolongée, la capacité d'opposition à Israël restait forte. Il a mentionné que les sacrifices avaient eu pour effet d’accumuler de l'expérience et de renforcer le recrutement de nouvelles générations au sein du mouvement.

Ce contexte militant coïncide avec des décrets israéliens plus coercitifs. En effet, ce dimanche, des tracts ont été largués sur le sud du Liban, appelant les résidents à évacuer leurs foyers, marquant une escalade inédite depuis le début des hostilités le 7 octobre dernier contre le Hezbollah, allié du Hamas. Le maire de Wazzani a partagé que ces tracts conseillaient aux habitants d'éviter les zones signalées, sous peine d'être considérés comme complices de terrorisme.

Dans un autre volet, le pape François a exprimé sa solidarité envers les familles des otages israéliens, s'alarme des nombreuses victimes des conflits au Moyen-Orient, et a prié pour une résolution pacifique. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, fait face à une pression grandissante pour négocier un cessez-le-feu et envisager des échanges de prisonniers, alors que les discussions avec le Hamas semblent dans une impasse.

Le nombre des otages reste préoccupant, avec 97 personnes encore en détention, dont 33 ont déjà été déclarées mortes par les autorités israéliennes. La riposte israélienne a engendré des pertes humaines dévastatrices, avec plus de 41 206 décès à Gaza, un chiffre tragique qui ne cesse de croître au fil des jours.

Ce conflit, qui a déjà causé d'innombrables souffrances humaines, soulève des questions fondamentales sur la paix et la sécurité dans la région. Les jours à venir seront cruciaux pour la recherche d’un cessez-le-feu et la repentie des conséquences inévitables d’une guerre qui dure depuis trop longtemps.