Le Hamas a révélé ce mardi 11 mars le début de négociations indirectes concernant la continuation de la trêve avec Israël dans la bande de Gaza, en vigueur depuis le 19 janvier. "Un nouveau cycle de négociations de cessez-le-feu a commencé", a annoncé le porte-parole Abdel Rahamane Shadid, exprimant l'espoir d'atteindre des résultats concrets lors de cette deuxième phase des discussions.

L'envoyé américain, Steve Witkoff, joue un rôle crucial dans ces pourparlers et le Hamas espère que son intervention amènera à un accord fructueux. Shadid a souligné que les États-Unis, en tant qu'allié historique d'Israël, portent "la responsabilité de son soutien illimité au gouvernement d'occupation".

À propos de l'accord de trêve,

Rappelons que cet accord, facilité par les États-Unis, le Qatar et l'Égypte, a mis un terme à 15 mois de conflit armé, déclenché par l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023. La première phase a permis de libérer 33 otages israéliens, dont huit ont perdu la vie, ainsi qu'environ 1 800 prisonniers palestiniens en retour.

Les négociateurs israéliens et du Hamas, aidés par des intermédiaires américains et qataris, tentent de résoudre les désaccords concernant la deuxième phase de l'accord. Cette étape vise à établir une trêve permanente, le retrait total des forces israéliennes de Gaza et la libération des derniers otages. Israël, cependant, souhaite prolonger la première phase de la trêve jusqu'à la mi-avril, en exigeant la "démilitarisation totale" de Gaza ainsi que le départ du Hamas avant d'accepter d'engager des discussions sur la deuxième phase. Actuellement, il reste encore 58 otages israéliens détenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés décédés.

Cette situation complexe et tendue met en lumière les défis majeurs auxquels sont confrontés les négociateurs alors que le monde entier observe les développements de cette crise. Quelles seront les conséquences de ces négociations sur la stabilité de la région ? Les jours à venir pourraient être décisifs.